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Le SCFP a parrainé un sondage EKOS mené par téléphone auprès de 1213 Canadiennes et Canadiens de 18 ans et plus. La taille de l’échantillon comporte une marge d’erreur maximum de 3,0 pour cent, 19 fois sur 20. Le sondage a été mené entre le 12 et le 29 janvier 2001.

Principales constatations

 

     

  • Pour plus de la moitié (52 pour cent) des travailleuses et travailleurs du secteur public, une charge de travail lourde constitue un problème important.

     

  • Les personnes qui assument les charges de travail les plus lourdes rapportent que le problème s’est aggravé au cours des deux dernières années. Soixante-treize pour cent ont affirmé que leur charge de travail s’était alourdie.

     

  • Les travailleuses et travailleurs demandent à leur syndicat de veiller à ce que la charge de travail soit au nombre des priorités absolues. Dans les secteurs de la santé, des services sociaux et de l’éducation, 83 pour cent des personnes interrogées ont déclaré s’attendre à ce que leur syndicat prenne à cet égard des mesures énergiques.

     

  • Les personnes employées du secteur public travaillent un plus grand nombre d’heures supplémentaires que le personnel du secteur privé, soit une moyenne de 5,2 heures par semaine dans le secteur public comparativement à 2,8 heures par semaine dans le secteur privé.

     

  • Pour le personnel des secteurs de la santé et des services sociaux, l’alourdissement de la charge de travail découle principalement d’une multiplication des responsabilités et d’une hausse de la demande de services.

     

  • La technologie a particulièrement contribué à alourdir la charge de travail pour les personnes à l’emploi du gouvernement et du secteur de l’éducation.

     

  • Les réductions de personnel ont contribué davantage à l’alourdissement de la charge de travail dans le secteur public que dans le secteur privé (54 pour cent comparativement à 38 pour cent)

     

  • Les charges de travail lourdes ont des répercussions importantes sur la satisfaction au travail et sur la confiance qu’ont les personnes employées d’être en mesure de fournir des services de qualité sans délais indus.

     

  • Les travailleuses et travailleurs du secteur de l’éducation (78 pour cent), suivis du personnel de la santé et des services sociaux (69 pour cent), sont davantage préoccupés par les conséquences de la pression liée à la charge de travail sur leur santé physique.

     

  • Le stress qui découle de la charge de travail a une fois de plus été assimilé à un problème majeur dans le secteur de l’éducation (74 pour cent) et les secteurs de la santé et des services sociaux (72 pour cent).

     

  • Pour les familles avec enfants, la pression liée à la charge de travail a des conséquences importantes sur les soins apportés aux enfants. Parmi les femmes avec enfants, 69 pour cent ont affirmé que la charge de travail avait des conséquences énormes.

     

  • Parmi les travailleuses et travailleurs de la santé, des services sociaux et de l’éducation, les hausses de dotation en personnel sont perçues comme la principale solution aux problèmes de l’alourdissement de la charge de travail.

     

  • Les travailleuses et travailleurs sont d’avis qu’on devrait les payer davantage compte tenu des lourdes charges de travail.

     

  • Les Canadiennes et Canadiens plus jeunes considèrent que la rémunération des heures supplémentaires est une solution adéquate à la charge de travail tandis que les personnes plus âgées ont à cet égard des opinions plus variées.

     

  • Les familles avec enfants considèrent que l’amélioration des services de garde et des services aux aînés constituent une façon importante de contrer la pression liée à la charge de travail.

     

  • Les travailleuses et travailleurs de l’Ontario sont plus préoccupés des conséquences de la charge de travail sur les soins apportés aux enfants et sur les responsabilités familiales que la moyenne nationale (56 pour cent des personnes interrogées en Ontario ont jugé cette question très importante comparativement à 42 pour cent dans l’ensemble du pays). La préoccupation était particulièrement vive parmi les personnes interrogées membres de minorités visibles.

     

  • Les personnes interrogées en Ontario étaient plus susceptibles de considérer qu’une meilleure organisation du travail constituait une solution adéquate à la charge de travail (73 pour cent comparativement à 60 pour cent dans l’ensemble du pays).

     

  • Les personnes interrogées ayant un handicap étaient plus enclines à exprimer leur préoccupation à l’effet que leur travail ne leur procurait pas la flexibilité nécessaire pour trouver un équilibre entre leur vie personnelle et les exigences de leur travail et qu’elles n’avaient pas un contrôle suffisant sur leur travail.

     

  • Une fraction importante des personnes employées à temps partiel cherchent à travailler un plus grand nombre d’heures.