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Les membres du SCFP dans plusieurs provinces se prépareront à élire leurs patrons lors des élections municipales à l’automne. Mais c’est à Halifax que la course sera la plus vive et les risques aussi élevés.

Le Conseil décidera bientôt à savoir si les quatre nouvelles stations d’épuration des eaux usées, construites pour nettoyer le port de Halifax, appartiendront au secteur privé et seront exploitées par lui. Si une des grandes multinationales qui soumissionnent pour le projet de 315 millions de dollars obtient le contrat, nous verrons sous peu une nouvelle pression pour la privatisation de l’eau de St-Jean (T.-N.) à Victoria.

Les travailleuses et travailleurs municipaux de Halifax et leurs alliés dans la communauté, membres du comité local Eaux Aguets, se mobilisent pour vaincre les promoteurs de la privatisation de l’eau et élire des conseillères et conseillers qui appuieront des stations appartenant au secteur public et exploitées par lui.

« L’expérience avec la privatisation de l’eau et des eaux usées au Canada et ailleurs dans le monde a été un désastre, », de dire Danny Cavanagh, un travailleur du service des eaux et membre de la section locale 734 du SCFP qui travaille avec le comité Eaux Aguets. « Il est temps que le Conseil enlève le contrôle de ce projet des mains des cadres et prenne la bonne décision. »

Le projet de Halifax a été corrompu dès le départ, avec les cadres qui ne voulaient pas de stations d’épuration en régie et qui favorisaient la privatisation. Mais une victoire importante a été remportée au cours de l’été quand le Conseil a accepté de ne pas divulguer les coûts d’une prestation publique.

Le personnel voulait donner cette information aux privatiseurs pour les aider à préparer leurs soumissions. Mais une intense campagne de lobbying menée par le SCFP a permis de remporter la victoire.

« Nous demandons au Conseil de prendre une décision qui va dans le meilleur intérêt des contribuables, de la santé publique et de l’environnement », de dire M. Cavanagh.

« Nous allons talonner les membres du Conseil jusqu’aux élections. Mais ce n’est rien en comparaison de ce qui se produira si ces stations sont privatisées car les répercussions de cette décision hanteront les conseillères et conseiller pendant des années. »