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Quand les dirigeants d’entreprises défendent le dossier de la privatisation, ils citent le Fraser Institute comme si c’était une source crédible. Pourtant, quand il s’agit de données provenant du Centre canadien de politiques de rechange ou du Parkland Institute, ils disent qu’elles sont biaisées.

Alors c’est bon quand nous pouvons leur citer une phrase ou deux venant d’une publication aussi réfléchie que The Economist, un hebdo d’information britannique respecté.

Dans son édition du 3 juillet, dans un article intitulé « Les milliardaires du rail », le magazine conservateur affirme que « la privatisation de British Rail a été un échec retentissant ».

Puis, on peut lire ceci : « Cette privatisation a été marquée par le cynisme politique, l’incompétence administrative et l’opportunisme financier. Elle a coûté des milliards de livres aux contribuables et a causé d’innombrables retards pour les voyageurs du rail. »

« Le scandale du rail en Grande-Bretagne est un énorme fossé entre l’opulence des sociétés de transport par chemin de fer et l’oppression de leurs passagers…L’investissement promis de [66 milliards $C] par Railtrack, propriétaire des voies ferrées et des gares, est une fiction; près des deux tiers sert à l’entretien régulier. »

Alors, la prochaine fois qu’on vous vante la gloire de British Rail, demandez à votre interlocuteur s’il a lu l’article dans The Economist.