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Le vérificateur général du Nouveau-Brunswick a confirmé ce que les travailleuses et travailleurs de la voirie provinciale (section locale 1190 du SCFP) disent depuis deux ans : l’autoroute privée à péage est une mauvaise affaire.

L’ensemble du projet, la section de la transcanadienne entre Fredericton et Moncton, émane du désir de l’ancien gouvernement libéral de rayer les dettes de ses livres, dit Daryl Wilson dans sa vérification annuelle. Au lieu d’utiliser le taux de crédit plus avantageux de la province, le gouvernement a opté pour une solution beaucoup plus chère, mais qui n’apparaît pas dans les livres comme dépense publique. Cette façon de fonctionner permet à la société 0073006f0075tenue par l’ancien ministre libéral Doug Young 007100750069 a obtenu le contrat de construction et d’entretien de l’autoroute de récolter de beaux profits.

Le vérificateur général critique le secret qui entoure l’entente : aucune documentation n’est conservée sur les délibérations du cabinet et rien n’indique que d’autres solutions ont été envisagées sérieusement. Les conservateurs, qui ont défait les libéraux à l’automne, ont promis de se débarrasser des péages, mais pas nécessairement de la privatisation.