Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Un autre exemple d’intérêts privés dans des hôpitaux publics a été dévoilé au Québec la semaine dernière. En effet, la population a appris que des hôpitaux publics permettaient à des sociétés privées d’utiliser leurs salles d’opération contre rétribution.

Le scandale a éclaté après qu’un hôpital de la région de Montréal ait autorisé une société américaine à but lucratif à effectuer des opérations afin d’expérimenter une nouvelle intervention chirurgicale qui n’a pas encore été approuvée par les autorités de la santé. L’hôpital a loué l’espace et payé le personnel de la salle d’opération en argent comptant 0065006e0020dollars américains.

« L’un des aspects les plus troublants de cette affaire est l’absence apparente de tout contrôle public sur ces pratiques douteuses, a dit le président du SCFP-Québec, Claude Généreux. Somme-nous sur le point d’ouvrir une boîte de Pandore qui donnera lieu à une prolifération de projets lucratifs dans les établissements de santé publics, dont le financement a été radicalement réduit au cours des dernières années ?» 

Sur un autre front, la pression s’intensifie également sur la ministre de la Santé du Québec. Plus de 1 000 travailleuses et travailleurs de la santé à la Cité de la Santé de Laval, membres de la section locale 2105 du SCFP, ont quitté le travail le 23 novembre pour protester contre la lenteur des négociations.

Selon Généreux, « ce groupe est le premier du Front commun à oser avoir recours à des moyens de pression 006500740020la tactique a été payante.»  Quelques heures seulement après le début de leur grève, le gouvernement a présenté la première offre globale aux membres du Front commun.

La pression continuera de monter. En effet, la semaine prochaine, six sections locales du SCFP doivent déclencher la grève et, le 9 décembre, 125 sections locales quitteront le travail.