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(OTTAWA) Plus de 200 Canadiennes et Canadiens de tout le pays ont mis fin aujourd’hui au premier sommet national qui place la question de l’eau au centre du débat national. Avec les multinationales européennes qui sont sur le point de s’emparer de nos systèmes de distribution de l’eau potable et de traitement des eaux usées, avec le gouvernement fédéral qui refuse d’agir pour interdire l’exportation en vrac de l’eau et avec un niveau de consommation d’eau qui vient au deuxième rang dans le monde, les délègues ont décidé que le temps est venu d’agir.

Nous demandons au gouvernement fédéral d’agir, a dit Judy Darcy, présidente national du Syndicat canadien de la fonction publique. Il sera trop tard lorsque notre eau sera privatisée, lorsque les prix auront augmente, lorsque l’approvisionnement en eau des pauvres sera coupe et que l’environnement se détériorera. Mais a moins qu’ils accordent aux municipalités une aide fédéral immédiate pour leur permettre d’améliorer leurs systèmes, les libéraux seront complices d’un crime qui dépouillera les Canadiennes et Canadiens de leur ressource la plus précieuses.”

Darcy a souligne qu’un billion de litres d›égouts non traites ou partiellement traites sont déversés dans les eaux de Canada chaque année. L›état des écosystèmes étant déjà fragile, les répercussions sur l’environnement peuvent être immenses Le sommet a par conséquent décidé d’adopter une politique de conservation, de même qu’un énoncé sur la propriété et l’exploitation publiques de l’eau.

Le Canada ne peut pas maintenir son niveau actuel de consommation, selon Paul Muldoon, directeur administratif de l’Association canadienne du droit de l’environnement. Nous devons immédiatement réduire la pollution de l’eau et fixer un objectif de diminution de 25% de la consommation d’eau d’ici 2010.”

Muldoon affirme que le projet d’exportation massive de l’eau des lacs et des rivières serait un désastre environnemental. Avec des niveaux d’eau qui sont déjà dangereusement bas dans les Grands lacs, permettre aux bateaux-citernes ou aux pipelines de transporter ailleurs l’eau de Canada ouvrirait une brèche dangereuse.

L’eau est à vendre, en dépit de la volonté des Canadiennes et Canadiens et en dépit de la réalité environnementale, a dit Maude Barlow, présidente de Conseil des Canadiens. Le projet du gouvernement fédéral visant à empêcher l’exportation en vrac de l’eau est plein de trous 0069006c0020ne fait absolument rien pour empêcher que l’eau de Canada ne devienne une marchandise pour l’exportation. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser les accords commerciaux faire ce qu’ils ont déjà fait dans le cas des additifs à l’essence comme le MMT. Les Canadiennes et Canadiens ne pardonneront jamais aux libéraux s’ils laissent partir notre eau,” conclu Barlow.

Pour plus amples renseignements : Catherine Louli, SCFP (613) 851-0547 Peter Bleyer, Conseil des Canadiens (613) 292-6929