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Les travailleuses et travailleurs qui ont recours à des campagnes de distribution de tracts pour gagner la population à leur cause ont reçu le feu vert de la Cour suprême du Canada.

La Cour a jugé que les lois qui empêchent les travailleuses et travailleurs de distribuer des tracts ailleurs que devant le lieu d’un conflit de travail enfreignent leur liberté d’expression. Les employées et employés d’un Kmart de C.-B. ont amené leur cause jusque devant le plus haut tribunal du pays pour contester une ordonnance d’un conseil provincial de relations du travail visant à interdire la distribution de tracts aux Kmart autres que les deux magasins où les travailleuses et travailleurs avaient été mis en lock-out six mois auparavant.

Les tracts invitaient les clients à faire leurs emplettes de Nodl ailleurs. Les travailleuses et travailleurs n’ont pas tenté de bloquer l’accès aux magasins.

« L’importance de la liberté d’expression pendant des conflits de travail ne peut pas être exagérée, a écrit le juge Peter Cory dans une décision unanime. La distribution de tracts est d’une importance fondamentale pour les travailleuses et travailleurs et sa valeur sociale est très réelle.» 

Le gouvernement de Colombie-Britannique a six mois pour clarifier l’article du code du travail en question et permettre aux travailleuses et travailleurs de distribuer des tracts.

Une décision similaire a également été rendue dans une cause au Nouveau-Brunswick dans laquelle des membres des TUAC avaient été empêchés de distribuer des tracts en appui à une campagne de recrutement.

La décision de la cour reconnaît que la distribution de tracts portant sur les pratiques en matière de relations de travail d’un employeur constitue un moyen légitime d’inciter les clients et les consommateurs à faire pression sur cet employeur 007000650075 importe le lieu de la distribution.

C’est un outil auquel penseront les membres du SCFP lorsqu’ils voudront affronter les privatiseurs, négocier de solides con-ventions collectives et recruter de nouveaux membres.