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Une semaine après que les 14 000 travailleuses et travailleurs de l›éducation du conseil scolaire du district de Toronto aient déclenché la grève, la pression continue de s’intensifier. Un médiateur a été appelé pour aider à en arriver à une entente, mais les progrès sont lents.

Les membres de la section locale 4400 du SCFP, qui travaillent comme aide-enseignantes et aide-enseignants, secrétaires, concierges et monitrices et moniteurs des salles de repas, ont quitté le travail le 27 février.

Les points principaux demeurent la sécurité d’emploi, les salaires et les avantages sociaux. La section locale craint que 4 358 emplois ne soient perdus à cause d’un manque à gagner de 300 millions de dollars dans le budget du conseil dû à la formule de financement du gouvernement provincial. En conséquence, des compressions radicales seraient imposées aux programmes spéciaux et aux services de base.

Plus de 300 000 élèves ont été touchés par la grève. De nombreux parents d’enfants ayant des besoins spéciaux ont dû rester à la maison et toutes les activités parascolaires ont été annulées. Le conseil a fermé 21 écoles parce qu’il n’y avait pas de personnel pour faire fonctionner les systèmes de chauffage, et beaucoup de garderies situées dans les écoles ont dû être relogées.

Les plaintes des élèves et des parents augmentent, car les écoles n’ont pas été nettoyées depuis une semaine.