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Une coalition des syndicats du transport de la C.-B. a remporté une victoire inattendue, alors que le conseil de la nouvelle régie du transport du Grand Vancouver a voté neuf à un pour le rejet d’une proposition visant à découper le système de transport par autobus de la région.

Les membres de la section locale 4500 du SCFP, qui représentent le personnel de supervision du transport de la C.-B., ont travaillé en étroite collaboration avec les membres du Syndicat canadien indépendant du transport (SCIT) ainsi qu’avec le SIEPB et le SFPCB depuis avril dans un effort pour protéger les usagers et les travailleurs, hommes et femmes. Deux rapports de consultants ont été présentés à la régie du transport; ils recommandent que le système soit divisé en deux et, à terme, en six sociétés distinctes; de plus, ils encouragent la privatisation éventuelle du service de transport par autobus.

Le Comité syndical mixte du transport (CMST) a organisé une grande campagne de communications qui incluait des affiches dans les abribus, des annonces dans les journaux et la distribution de plus de 125 000 tracts aux usagers par les femmes et hommes conducteurs d’autobus, les préposés du SkyTrain et du SeaBus et les superviseurs du transport. La radio de la SRC a loué la campagne du CSMT, élaborée et implantée par le personnel des Communciations du SCFP, pour le changement de cap étonnant du conseil d’administration de la régie du transport du Grand Vancouver.

« Le gouvernement renonce à son projet de loi favorisant les hôpitaux privés»  5

Cette manchette du Edmonton Journal était la raison pour laquelle les travailleuses et travailleurs du SCFP ont fêté la victoire de leur campagne de lutte à la privatisation contre le projet de loi 37. M. Klein a dit aux reporters que les annonces du SCFP à la radio et dans les journaux ainsi que les pétitions et le courrier qu’il a reçus ont réussi à le convaincre de retirer son projet de loi. Le NPD avait présenté des milliers de cartes de pétition du SCFP au premier ministre la journée avant qu’il ne rende sa décision.

« Le jeu du gouvernement Klein a été de détruire peu à peu le système de santé public» , de dire Terry Mutton, président du SCFP-Alberta. « Notre campagne Mettons un frein au projet de loi 37 a permis de faire passer le message avec succès, à savoir que les soins de santé privés sont synonymes de fraude, de coûts plus élevés et de gaspillage. Cette fois-ci, personne ne s’est fait leurrer par Ralph Klein.» 

Le projet de loi 37 comme tel ne signait pas la fin des soins de santé publics. Mais si on l’ajoute aux compressions de fonds, à la fer-meture et à la destruction des hôpitaux publics, à la perte de milliers de travailleuses et tra-vailleurs des soins de santé, à la désassurance des services et à l’augmentation de la sous-traitance des services chirurgicaux et des autres services, cela aurait démoli le système public.

Le rejet du projet de loi 37 représente une victoire importante de la campagne du SCFP Public, ça marche!, mais la lutte contre les hôpitaux privés est loin d›être terminée. Ralph Klein est toujours engagé à refiler la res-ponsabilité politique et financière des soins de santé à la population. Bien que le projet de loi ait été retiré, le premier ministre Klein veut qu› un comité trouve des moyens de vendre l’idée d’hôpitaux privés à la population de l’Alberta. Soyez à l›écoute pour la prochaine ronde.