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En Colombie-Britannique, les répartiteurs des appels d’urgence membres du SCFP ont joint leurs efforts pour protéger leurs emplois et l’intérêt de la population.
La création de la Emergency Communications Corporation en Colombie-Britannique au cours de l’année dernière a provoqué de l’incertitude et une certaine confusion parmi les responsables de l’acheminement des appels d’urgence du Lower Mainland. Mais en s’unissant au sein d’une même unité, les répartiteurs ont été mieux à même d’orienter le système pour l’avenir.
Traditionnellement, l’acheminement des appels d’urgence relevait de services d’urgence spécialisés, soit la police (muni-cipale ou la GRC), les services ambulanciers et les services d’incendie. Mais l’année dernière, on a adopté une décision dans le but de restructurer le système et de mettre sur pied des centres d’urgence dans certains lieux clefs partout dans la province.
Les répartiteurs des ambulances qui travaillent pour le gouvernement provincial, certains répartiteurs des appels d’urgence de la GRC et la plupart des répartiteurs des appels d’urgence des services de police municipaux sont membres du SCFP. Les services d’incendie ont leur propre système et les répartiteurs des appels d’urgence des services de police de la ville de Vancouver sont représentés par le Teamsters.
Dans le Lower Mainland, l’Emergency Communications Corporation (E-Comm) a annoncé son intention de centraliser la répartition des services d’urgence dans un seul lieu du centre ville de Vancouver. La société a également proposé un système dans lequel tous les répartiteurs auraient à répondre à l’éventail complet des appels d’urgence.
La centralisation soulève plusieurs problèmes
Cette approche a soulevé un mouvement de protestation dans plusieurs collectivités qui s’inquiétaient de savoir si un service centralisé pourrait maintenir le niveau de services que leur offrent présentement les systèmes d’acheminement des appels (en particulier pour les services de police - installés au sein de leur collectivité).
L’approche a également soulevé certaines questions parmi les techniciennes et techniciens-ambulanciers qui reçoivent une formation complète leur permettant de fournir au téléphone des directives susceptibles de sauver des vies.
Des négociations intenses ont été nécessaires entre la section locale 873 représentant les techniciennes et techniciens-ambulanciers et le gouvernement provincial afin de définir les modalités d’un accord selon lequel les répartiteurs des ambulances seraient intégrés au système E-Comm.
De plus, le SCFP a maintenu son soutien à ses membres responsables de l’acheminement des appels d’urgence dans les services de police qui ne désirent pas plus que la population de leur collectivité voir les services déménager à Vancouver.
Mais au même moment, il était clair qu’une action était nécessaire pour que le SCFP puisse continuer de représenter le nouveau personnel de E-Comm et pour qu’il puisse maintenir son rôle de leader en tant que syndicat tant dans le secteur de la santé qu’au niveau de l’acheminement des appels d’urgence en Colombie-Britannique.
Les membres du SCFP fusionnent
Dans le but de défendre d’une seule voix des emplois et des services de qualité, toutes les sections locales du SCFP regroupant les répartiteurs des appels d’urgence pour les services de police ont voté en faveur de la création d’une seule unité d’acheminement des appels d’urgence au sein de la section locale 873. Les conséquences de cette action n’ont pas été négligeables lorsque les trois syndicats se faisant concurrence pour obtenir l’accréditation de E-Comm ont paru devant le Conseil des relations de travail de la Colombie-Britannique (BCLRB) en juillet.
Le Conseil a demandé qu’un vote ait lieu au début de septembre.
Jusqu’à maintenant, le SCFP a mené une intense campagne axée sur ses membres et sur la population pour que les membres demeurent bien informés et optimistes tout en préparant la population à participer au débat sur la question des services communautaires versus les services centralisés.
La campagne doit se poursuivre au moment du vote d’accréditation et l’optimiste règne.

Louise Leclair