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Ce document de recherche de 113 pages étaye les problèmes d’accès et de qualité dans les soins de longue durée en établissement et leurs causes, incite les gouvernements et les employeurs à améliorer les soins aux personnes âgées et propose des solutions éprouvées.

  • Voir aussi : Tournée du SCFP sur les soins de longue durée

Le SCFP représente 67 000 personnes qui prodiguent des soins à quelques-uns des 200 000 pensionnaires des établissements de soins de longue durée de tout le Canada.

Les soins des pensionnaires dépendent de nos conditions de travail.

La recherche montre :

  • qu’il y a d’énormes écarts entre les provinces en matière d’accessibilité aux services, de financement public, de critères d’admissibilité et de frais assumés par les pensionnaires;
  • que les soins de longue durée en établissement au Canada font partie d’un système à deux vitesses;
  • que le système de soins de longue durée est aux prises avec des demandes accrues et avec une population vieillissante; pourtant, la plupart des provinces ont limité l’accès à ces soins;
  • que la qualité des soins est menacée par une dotation en personnel constamment insuffisante et par de mauvaises conditions de travail et de vie;
  • qu’en moyenne, les établissements à but lucratif ont moins de personnel et offrent de moins bonnes conditions.

  

Pour aplanir les inégalités, accroître l’accès et uniformiser les normes de soins, le SCFP recommande ce qui suit :

  • Étendre l’assurance-maladie aux soins de longue durée, avec un financement fédéral accru lié à des normes légiférées, dont les critères prévus dans la Loi canadienne sur la santé (administration publique, universalité, intégralité, accessibilité et transférabilité) et les conditions (ni frais d’usager, ni surfacturation). Le Québec devrait avoir le droit de se retirer du système sans pénalité.
  • Accroître les soins de longue durée en établissement, les soins à domicile et les soins communautaires pour répondre aux besoins des aînés canadiens dans le cadre d’un système complet et intégré.
  • Établir la propriété et l’exploitation sans but lucratif des établissements de soins de longue durée en diminuant graduellement le financement public accordé aux fournisseurs à but lucratif et en mettant fin à la sous-traitance.
  • Établir des normes de qualité de soins imposées par les provinces pour les établissements de soins de longue durée, incluant des normes minimales de dotation en personnel.
  • Accroître la dotation en personnel (soins directs et de soutien) dans les établissements de soins de longue durée.
  • Mieux assurer la santé et la sécurité dans les milieux de travail pour favoriser la qualité des soins.
  • Appuyer la formation et le perfectionnement des travailleuses et travailleurs des soins de longue durée en établissement.