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Quelques semaines après avoir observé la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail le 28 avril, le monde fut bouleversé par la terrible tragédie minière qui s’est produite à Soma, en Turquie. Le SCFP déplore la perte de ces travailleurs et offre ses plus sincères condoléances à toutes les personnes touchées.

« Il est inconcevable et inexcusable que plus de 300 travailleurs soient décédés dans cette tragédie minière », affirme Paul Moist, président national du SCFP. « Nous reprenons les propos indignés des citoyens et syndicats turcs qui sont convaincus que ce n’était pas un accident, mais plutôt un massacre qui aurait pu être évité. Nous manifestons notre solidarité avec les milliers de protestataires qui ont envahi les rues pour exprimer leur colère et condamnent les personnes et les institutions qui n’ont pas veillé aux droits à la protection de la santé et la sécurité des travailleurs. »

Suite aux rapports selon lesquels la police utilisait des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestations, nous continuons de surveiller l’évolution de la situation afin de veiller à ce que le droit au rassemblement et à la liberté d’expression des citoyens soit respecté.

« Cela constitue un autre exemple de tragédie qui survient lorsque le bénéfice des entreprises a priorité sur les besoins des gens et de leurs collectivités », affirme Moist. « La décision du gouvernement de privatiser la mine est de plus en plus critiquée, car la détérioration subséquente des conditions de travail a ultimement causé ces pertes de vie. »

Les membres du SCFP ont été témoins des répercussions négatives de la privatisation, et continuent de lutter en faveur du renforcement du secteur public au Canada et dans le monde entier.

Cette tragédie nous incite encore plus à lutter pour les survivants, et à rester solidaires avec les travailleurs de ce monde qui luttent quotidiennement en faveur de la justice et de la dignité au travail, et de l’imputabilité des employeurs, des entreprises et des gouvernements qui refusent d’accorder leurs droits aux travailleurs.