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TORONTO, Ont. – Des années de démarrages, de changements d’orientation et de compressions aboutissent à un financement public insuffisant et à des politiques provinciales inefficaces mises en place par les gouvernements successifs. Il est temps que la situation change, selon un groupe de parents, d’éducatrices de la petite enfance et de militants qui, en vue des prochaines élections, défient les chefs de partis de décrocher de « bonnes notes en matière de garde à l’enfance ».

Pendant la campagne électorale, les familles ontariennes qui ont besoin de services de garde à l’enfance pour travailler, se recycler et retourner à l’école, demandent aux partis qui veulent former le gouvernement de s’engager à mettre en œuvre un train de mesures immédiates à court et à long terme, mesures qui ont été présentées la semaine à une conférence de presse organisée devant Queen’s Park.

« Nous écoutons attentivement les réponses et nous accordons des notes aux chefs de partis en fonction de leurs efforts et de leur volonté d’améliorer l’accès aux garderies accréditées et de stabiliser les programmes existants. Un bulletin de notes dira aux électeurs qui a obtenu la note de passage et qui a échoué », déclare Brooke Richardson, mère de trois enfants et membre parent du groupe.

Jusqu’à maintenant, aucun des chefs de partis n’a connu un départ très convaincant. Les notes sont même lamentables. Elles vont d’un médiocre D pour le NPD et les libéraux jusqu’à l’échec total pour Tim Hudak et les conservateurs.

Les libéraux et le NPD ont ressorti de vieilles politiques des boules à mites et n’ont présenté aucun plan à long terme avec buts, cibles et échéanciers pour la mise en place d’un réseau. Aucun des deux partis ne s’est engagé à assurer les 300 millions de dollars qu’il faudrait pour empêcher les garderies de fermer leurs portes.

Quant aux progressistes conservateurs (PC), en réponse aux questions des médias, Tim Hudak a comparé les investissements dans des garderies accréditées à des dettes de carte de crédit. Il a aussi affirmé qu’il réduirait de moitié le personnel des maternelles à temps plein dans le cadre d’un plan général de compressions dans l’éducation.

« Le PC de M. Hudak se mérite un F. Globalement, il y a matière à amélioration », conclut Mme Richardson.

Le bulletin de notes en matière de services de garde à l’enfance sera publié au début de juin, bien avant le 12 juin, jour des élections.

Pour en savoir plus :

Brooke Richardson, parent et militante, programme de doctorat en sciences politiques (Ryerson), 416 662-4480

Stella Yeadon, communications du SCFP, 416 559-9300