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Les 220 travailleurs en intégration communautaire de Community Living Durham North (CLDN) retournent en médiation avec l’employeur le mercredi 5 novembre. Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente ces travailleurs de première ligne, prie la direction de revenir à la table des négociations avec l’intention de conclure une entente, plutôt que d’adopter une attitude de confrontation qui se solderait par le lock-out des travailleurs et l’interruption des services dès le vendredi 7 novembre.

« La médiation de cette semaine offre à la direction une dernière occasion de redresser une situation critique qu’elle a engendrée elle-même en déclenchant prématurément le compte à rebours vers l’interruption des services prodiguée à plus de 200 personnes ayant une déficience intellectuelle, explique Mary McArthur, porte-parole du SCFP 2936.11, qui représente les employés à temps partiel de CLDN. D’ici la fin de la semaine, la direction devra choisir entre lock-outer ses employés de première ligne ou travailler avec nous à la conclusion d’une entente équitable qui nous permettra de continuer à servir nos prestataires et les membres de leur famille. »

La direction a déclenché un compte à rebours qui se terminera le vendredi 7 novembre à minuit une. À ce moment, elle pourra lock-outer ses employés et couper les services aux prestataires. « Depuis le début, nous cherchons à conclure une convention collective équitable qui permettra à nos membres de continuer à servir les personnes ayant une déficience intellectuelle, sans perturbation, ajoute John Halik, porte-parole du SCFP 2936.07, qui représente les employés à plein temps. Nous retournons en médiation avec la même attitude, pour conclure une entente équitable. Nous espérons que la direction partagera notre sentiment d’urgence, puisque ses gestes pourraient perturber gravement le quotidien de nos prestataires et des membres de leur famille. »

Le SCFP représente d’autres travailleurs en intégration communautaire dans plus de 40 agences ontariennes, qui sont tous à divers stades de négociation avec l’employeur. Aucun de ces autres employeurs n’a déclenché un tel compte à rebours ou même menacé de lock-outer ses syndiqués; aucun autre directeur général d’agence n’a menacé d’interrompre les services prodigués aux personnes ayant une déficience intellectuelle.

« Nous espérons que la direction est prête à reconnaître ce qu’elle inflige aux prestataires, aux membres de leur famille et aux travailleurs avec ses menaces de lock-out, formule la conseillère nationale du SCFP Jacqui Lancaster. Si la direction met sa menace à exécution, plus de 200 personnes ayant une déficience intellectuelle en souffriront. Nous l’encourageons plutôt à conclure une entente équitable avec ses syndiqués. »

Pour en savoir plus, contactez :

Mary McArthur, porte-parole du SCFP 2936.11, 519-981-9871
Jacqui Lancaster, conseillère nationale du SCFP, 905-242-7654
James Chai, service des communications du SCFP, 905-739-3999