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HAMILTON, ON – Aujourd’hui, le personnel de l’hôpital St. Joseph’s a réclamé la fin des frais de sous-traitance du transport des patients. L’hôpital aurait dépensé près de 300 000 $ en taxis, alors que cet argent pourrait servir à bonifier le service de transport des patients qu’exploite déjà l’hôpital en interne et qui est économique. L’hôpital a l’intention d’éliminer ce service le 28 juin.

Le gouvernement provincial continuant de réduire le budget de la santé, l’hôpital St. Joseph’s risque malheureusement de couper d’autres services. On devrait soumettre ces coupes et l’argent dépensé en sous-traitance à un examen public minutieux. D’ailleurs, on devrait avoir accès plus facilement à ces données financières. C’est le message qu’a lancé la section locale 786 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) en conférence de presse.

La sous-traitance du transport des patients mérite tout particulièrement de passer au microscope, parce que le service interne a bien performé pendant plusieurs décennies. En 2012, il a répondu à 22 000 demandes de transport pour des rendez-vous avec un médecin ou un thérapeute et des transferts entre établissements.

Puis, en 2013-2014, l’hôpital a dépensé près de 300 000 $ en taxis, en plus de commencer à sous-traiter les tâches de ses conducteurs, souvent contre rémunération à l’acte, et ce, même si le service interne n’était pas saturé. En fait, le service interne a perdu des milliers de transports. Aujourd’hui, il est limité à 17 000 demandes par année. « On pourrait le bonifier avec l’argent dépensé en taxis et en transports rémunérés à l’acte », affirme le président du SCFP 786, Domenic DiPasquale.

Selon les dossiers de l’hôpital, il manque des renseignements importants sur 73 pour cent des bordereaux de taxi. « Les dirigeants de l’hôpital dépensent des fonds publics en taxis, sans surveillance suffisante, sans même documenter adéquatement la raison de ces frais de taxi, se plaint M. DiPasquale. Qui plus est, l’hôpital dépense plusieurs dizaines de milliers de dollars pour que ses hauts dirigeants disposent de voitures de luxe. »

« Nous ne croyons pas qu’il s’agisse là d’une utilisation judicieuse du budget consacré aux transports, ajoute-t-il. Nous pourrions facilement fournir le transport professionnel en interne. Nous demandons donc aux dirigeants de l’hôpital de revoir leur stratégie et de travailler avec nous à l’élaboration d’un service interne complet fondé sur la qualité et une rémunération adéquate. »

L’hôpital devrait hisser la qualité des soins aux patients au-dessus de tout et « nos chauffeurs possèdent l’expérience et la formation requises pour assurer la sécurité des patients, du personnel et de la population, souligne M. DiPasquale. Il s’agit d’un point d’importance, puisque nombre des patients à transporter ont des problèmes psychiatriques ou une importance médico-légale. »

Pour en savoir plus, contactez :         



Stella Yeadon

Service des communications du SCFP

 416-559-9300