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Une nouvelle étude démontre que l’on est plus nombreux à voter aux élections municipales si l’on habite une région où les médias offrent une grande proportion de nouvelles locales. L’analyse commandée par le SCFP a été déposée au CRTC cette semaine dans le cadre des audiences sur l’avenir de la télévision locale et communautaire.

« L’étude d’Influence Communication vient prouver que la quantité d’information diffusée dans une région a un réel impact sur la participation aux élections. On peut manifestement voir que les citoyens sont moins nombreux à voter dans les régions de Montréal, de l’Abitibi et de l’Outaouais, où la proportion de nouvelles locales est plus faible qu’ailleurs», a expliqué Alain Caron, président du CPSC.

«Cette analyse justifie l’imposition de quotas de nouvelles locales plus importants à la télévision traditionnelle. La télévision est le média qui contribue le moins à l’information locale, mais le Conseil doit tenir compte du fait que c’est encore à la télévision que les Québécois sont les plus nombreux à s’informer», d’ajouter Nathalie Blais du Service de recherche du SCFP.

Le CPSC a argumenté, lors de sa présentation devant le CRTC, qu’une augmentation de la quantité de nouvelles locales à la télévision traditionnelle (et par le fait même sur les sites Internet des diffuseurs) permettrait au Conseil d’atteindre d’importants objectifs démocratiques de la Loi sur la radiodiffusion.

Le CPSC du SCFP regroupe 7700 travailleurs du secteur des communications au Québec.