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Les travailleurs de l’aéroport international de Fort McMurray demandent que l’Autorité de l’aéroport clarifie le rôle, si rôle il y a, joué par les étrangers qu’elle a embauchés pour privatiser les services de surveillance de l’établissement. Cette pratique de l’Autorité aéroportuaire, qui a congédié des employés de longue date pour les remplacer par des travailleurs étrangers, semble directement contrevenir aux règles du programme des Travailleurs étrangers temporaires (PTET).

« Nous sommes sérieusement préoccupés par le fait que l’aéroport international de Fort McMurray ait choisi d’exploiter des travailleurs temporaires venus de l’étranger pour parvenir à son objectif de privatisation. Nous avons reçu des rapports à l’effet que la plupart des travailleurs utilisés pour remplacer nos membres, qui étaient des employés de longue date, détiennent et utilisent des passeports des Philippines et d’autres pays. Remplacer des Canadiens par des travailleurs étrangers temporaires, c’est de l’exploitation pure et simple », dénonce la secrétaire trésorière de la division albertaine du SCFP, Glynnis Lieb.

En avril dernier, vingt-six employés expérimentés des services de sécurité ont perdu leur emploi parce que l’Autorité aéroportuaire cherchait à couper les salaires et à privatiser ces services. Or, l’objectif du PTET consiste à « permettre aux employeurs canadiens de combler des manques temporaires de main d’oeuvre quand des travailleurs canadiens qualifiés ou des résidents permanents ne sont pas disponibles ». Dans le cas de l’aéroport, remplacer des travailleurs canadiens par des étrangers qu’on peut exploiter semble être une violation claire des paramètres du programme.    

« Nous n’aurions pas besoin de soulever ce genre de questions si l’Autorité de l’aéroport s’était montrée plus transparente lorsqu’elle a lancé son processus de privatisation. Nos tentatives de travailler de concert avec l’employeur ont été sabotées à toutes les étapes du processus. Si l’Autorité aéroportuaire a décidé d’exploiter des étrangers pour précipiter la privatisation des services, alors nous les invitons à reconsidérer leur décision. Exploiter des étrangers nuit à tout le monde: à ceux qu’on exploite, aux travailleurs canadiens qui sont lésés et à nos communautés », rappelle Lieb.

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Heath Smith
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