Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Les travailleurs de la protection de l’enfance craignent que les lacunes du nouveau système informatique de la province puissent mettre en danger les enfants et les jeunes placés sous leur garde. Ils et elles s’efforceront de trouver une solution à leurs préoccupations au sujet du Réseau d’information pour la protection de l’enfance (RIPE) aujourd’hui dans le cadre de l’enquête à Toronto sur le décès de Katelynn Sampson survenu en 2008, à l’âge de sept ans. 

Jordanie Goldblatt, avocate de la section locale 2316 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), soulèvera les préoccupations des membres du syndicat auprès de Jane Cameron, témoin à l’enquête. Cameron est responsable de la formation au RIPE pour le ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse.

Les employés de cinq sociétés d’aide à l’enfance de l’Ontario utilisent actuellement le RIPE. Ils ont constaté que le système est défectueux et non fiable. Ils disent que ce système n’est tout simplement pas prêt à servir de fondement aux services de protection des enfants, des jeunes et des familles de l’Ontario et que procéder au déploiement du RIPE dans son état actuel exposerait les enfants et les jeunes à des risques.

Les représentants du SCFP et du Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO) demandent au ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse de mettre en œuvre les recommandations formulées par Bonnie Lysyk, vérificatrice générale, dans son rapport annuel. Ces recommandations comprennent un examen et la mise à jour de la stratégie développée récemment par le ministère pour le RIPE « afin de s’assurer que toutes les lacunes des fonctions essentielles soient identifiées et résolues avant que les autres sociétés mettent en œuvre le RIPE ».

Pour coïncider avec le témoignage de Cameron, les représentants du SCFP et du SEFPO ont fait la déclaration suivante :

En tant qu’observateurs à cette enquête du coroner sur la mort d’un enfant, et en raison d’une profonde préoccupation pour le bien-être des enfants et des jeunes de l’Ontario, les représentants des travailleuses et travailleurs de la protection de l’enfance du SCFP et du SEFPO invitent le ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse de mettre en œuvre immédiatement les recommandations de la vérificatrice générale liées au RIPE dans son rapport annuel de 2015.

Au cours des derniers mois, le SEFPO et le SCFP ont signalé d’importants problèmes dans le fonctionnement du RIPE. Nous croyons que ces lacunes mettent en péril les services de protection des enfants en Ontario.

Le déploiement du RIPE dans d’autres sociétés d’aide à l’enfance devrait être immédiatement suspendu jusqu’à ce que les graves problèmes fonctionnels et techniques soient résolus. La vérificatrice générale est d’accord avec cette opinion.

Nous faisons notre demande en sachant que le RIPE est un produit du même consortium responsable du système de gestion de l’assistance sociale, qui a eu son propre chapitre accablant dans le rapport annuel de la vérificatrice générale.

Les enfants et les jeunes vulnérables de notre province ne doivent pas être les victimes d’un système qui permettrait à un système d’ordinateur inadéquat de compromettre les normes les plus élevées pour leur protection. Et les membres du SCFP et du SEFPO n’attendront pas le décès d’un autre enfant avant de sonner l’alarme au sujet du RIPE. 

Pour plus de renseignements :

Mary Unan
Communications du SCFP
647-390-9839