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L’agence Tamir, qui est basée à Ottawa et qui procure des services d’intégration pour les personnes juives souffrant de déficience intellectuelle, compromet les services qu’elle doit offrir à sa clientèle en refusant de respecter les directives du ministère ontarien des Services sociaux et communautaires. Et ces directives ministérielles sont claires: Tamir doit offrir des conditions de travail stables et sécuritaires à ses intervenants de première ligne.

À ce jour, Tamir a reçu une aide financière de près de 450 000 dollars de la part du gouvernement provincial, et cet argent devait spécifiquement permettre de rehausser les services offerts aux citoyens, en améliorant les conditions salariales et le statut d’emploi précaire des travailleurs de première ligne. Le gouvernement a justement débloqué ces fonds dans le cadre d’un effort global qui vise à stabiliser les services offerts, et à promouvoir une continuité des soins pour ceux qui dépendent de l’aide dispensée par les intervenants de première ligne.    

En accord avec les objectifs du gouvernement, les intervenants en déficience intellectuelle de Tamir souhaitent renforcer les services qu’ils offrent, en s’assurant que ces 450 000 dollars dédiés à l’amélioration de leurs conditions salariales soient effectivement utilisés à cette fin, ainsi qu’à la création d’un régime de retraite.   

À elles seules, ces deux mesures sont susceptibles de réduire le roulement de personnel (les employés quittent régulièrement leur travail parce que leurs conditions d’emploi sont insatisfaisantes), ce qui aura pour effet d’assurer une continuité quant aux soins offerts, tout en améliorant la capacité de l’agence Tamir de recruter et d’embaucher du personnel qualifié. Malheureusement, Tamir résiste et refuse d’utiliser l’argent qui lui a été remis spécifiquement pour réaliser ces objectifs.

Avec l’aide d’un médiateur désigné par la province, les travailleurs et la direction de Tamir se réunissent et tentent de dégager un consensus quant à la manière dont ces 450 000 dollars d’argent public doivent être utilisés. La prochaine séance de médiation est prévue pour le mercredi 2 septembre. Et les efforts pour conclure une entente s’intensifieront probablement avant le 6 septembre (à minuit et une minute) puisque c’est la date à laquelle les parties obtiendront le droit de grève ou de lock-out. 

« Les intervenants de première ligne de Tamir veulent offrir le meilleur service possible aux personnes souffrant de déficience intellectuelle. Et le gouvernement nous a tracé un plan et nous a offert du financement pour s’assurer que ça se produise », affirme Dan Pike, qui est conseiller syndical du SCFP, le syndicat qui représente les salariés de l’agence Tamir. 

« La balle est maintenant dans le camp de la direction de Tamir. Elle doit utiliser et distribuer cet argent à bon escient, en fonction des priorités qui ont été identifiées. C’est la seule façon de permettre aux travailleurs de Tamir d’offrir des services de même qualité que les autres agences de la région qui encadrent des citoyens souffrant de déficience intellectuelle », de conclure Pike.

Pour obtenir plus d’information, veuillez contacter :

Dan Pike
Conseiller syndical du SCFP
 613-868-3636

Mary Unan
Service des communications du SCFP
 647-390-9838