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Selon les données de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), l’Ontario consacre aux soins hospitaliers 25,3 pour cent moins d’argent que le reste du Canada. Cela signifie qu’il faudrait accroître les crédits provinciaux des hôpitaux de la région d’Ottawa de 312 685 078 $ par année pour les ramener au niveau de financement moyen dans le reste du pays. L’écart à la normale nationale atteint 353,96 $ par Ontarien.

Auparavant, l’Ontario suivait de près la structure de dépenses à l’échelle du pays. Les chiffres de l’ICIS montrent aussi que les crédits hospitaliers par habitant ont baissé, en valeur réelle, pour la troisième année consécutive en Ontario. C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO), Michael Hurley, dans une conférence de presse tenue à Ottawa.

M. Hurley a expliqué que l’insuffisance des crédits provinciaux a entraîné l’élimination de services, de lits et de plus de 600 postes dans les hôpitaux de la région d’Ottawa, dont l’Hôpital d’Ottawa, l’Hôpital Elisabeth-Bruyère et l’Hôpital Montfort.

À cette conférence de presse, Rob Driskell et Brian Grant, présidents des sections locales 4000 et 4540 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), respectivement, ont comparé les crédits gouvernementaux accordés aux hôpitaux ontariens, et particulièrement aux hôpitaux d’Ottawa, à ceux des autres provinces, pour faire ressortir la somme requise pour ramener le financement de ces hôpitaux en ligne avec le reste du pays.

« La pluie de compressions dans les soins actifs s’explique par la décision de laisser les crédits hospitaliers prendre un retard de 25 pour cent par rapport aux autres provinces, a déclaré M. Hurley. Avec un manque à gagner de plus de 312 millions de dollars, c’est comme si la région d’Ottawa avait un hôpital en moins. Le gouvernement libéral ontarien est le seul au pays à financer une énorme baisse d’impôt pour les sociétés en retranchant des milliards de dollars au budget des soins directs aux patients hospitalisés. »

L’Ontario affiche la durée d’hospitalisation la plus courte au Canada. Les patients non ontariens reçoivent 14,2 pour cent de plus de soins infirmiers que les patients ontariens.

« Dans le reste du pays, les hôpitaux ont 21 pour cent d’infirmières auxiliaires de plus qu’en Ontario, a précisé M. Driskell. C’est dire que les patients du reste du Canada ont droit à plus de soins directs que ceux de l’Ontario. À l’Hôpital d’Ottawa, on a retranché plus de 500 000 heures de soins aux patients, de thérapie et de soutien hospitalier par année. »

L’Ontario ne prend pas du retard sur le reste du pays uniquement dans les crédits aux hôpitaux. « Les Libéraux ontariens prétendent investir dans les soins à domicile et les soins communautaires, a ajouté M. Grant, mais l’ensemble du pays consacre 16,7 pour cent de plus à ces autres soins que l’Ontario. »

Le CSHO est la division hospitalière du Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente près de 75 000 travailleurs de la santé en Ontario.

Pour en savoir plus, contactez :

Michael Hurley

Président du CSHO

 416-884-0770

Rob Driskell

Président du SCFP 4000 (Hôpital d’Ottawa)
 613-859-3366

Brian Grant

Président du SCFP 4540 (Elisabeth-Bruyère)
 613-863-4540

Stella Yeadon

Service des communications du SCFP

 416-559-9300