L’assemblée du conseil municipal de Castlegar a fait salle comble, lundi soir. Les membres du SCFP 2262 et leurs sympathisants ont empli la salle du conseil. Munis de macarons et de cartes où on pouvait lire Appuyons les fonctionnaires, les syndiqués ont transmis au conseil leur point de vue sur le renouvellement de leur convention collective.
Le président du SCFP 2262, Leford Lafayette a mis le maire et ses conseillers au parfum. La médiation a échoué le mois dernier; le syndicat a légalement le droit de déclencher la grève moyennant un préavis de 72 heures. Or, M. Lafayette a tendu la main à la ville : « Notre priorité consiste à retourner à la table des négociations et à s’entendre sur un contrat de travail équitable. » Selon lui, « la section locale est prête à reprendre les pourparlers à n’importe quel moment; nous n’attendons qu’un signe de la ville. »
Les négociations achoppent sur la sécurité d’emploi et la parité salariale avec les autres communautés de Kootenay. M. Lafayette a réitéré la position syndicale, à savoir que les détails des négociations ne doivent pas quitter la table des négociations. Enfin, il a lancé un défi à l’administration municipale : « Si la ville fait preuve de bonne foi et coopère, nous pourrions conclure cette ronde de négociations sans conflit de travail. »
En soixante ans, les syndiqués SCFP qui travaillent comme cols bleus et cols blancs à Castlegar n’ont jamais eu à recourir aux moyens de pression pour obtenir une convention collective équitable. Les 34 membres du SCFP 2262 préfèreraient ne pas mettre fin à ce record, mais ils envisagent sérieusement de le faire. La semaine dernière, ils ont suivi une formation sur la grève.