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Une pétition de 5000 signatures s’oppose au relâchement des normes que propose le gouvernement dans les garderies accréditées.

WINDSOR, ONT. – Hier, un groupe de familles, d’exploitants de garderies et de travailleuses en services de garde ont livré une pétition de 5 000 signatures au bureau de la députée provinciale Lisa Gretzky. Ils ont profité de l’occasion pour prendre à partie la ministre de l’Éducation, Liz Sandals, pour ses récents commentaires à propos des changements envisagés à la réglementation dans les garderies.

Dans une déclaration aux médias, la ministre Sandals a prétendu que « les changements proposés aux groupes d’âge, aux ratios, à la taille des groupes et aux qualifications du personnel vont renforcer la qualité, faciliter l’accessibilité et refléter les commentaires que nous recevons des exploitants ».

Or, les défenseurs des garderies accusent la ministre de colporter une fausse perception selon laquelle la nouvelle réglementation va améliorer la qualité et la disponibilité des places en garderies accréditées. Ils soutiennent que les nouvelles règles auront exactement l’effet inverse :

  • à cause des changements aux ratios d’âges, on devra s’occuper des bébés de 12 à 18 mois en compagnie de bambins ayant jusqu’à 2 ans, ce qui risque d’avoir des conséquences dangereuses pour la sécurité des plus jeunes ;

  • les nouveaux groupes d’âge font fi des théories et des pratiques exemplaires en matière de croissance et de développement de l’enfant ;

  • on perdra des places de poupons, ce qui signifie que les parents qui n’ont pas droit à un congé parental (les étudiants, les travailleurs autonomes, les personnes occupant un emploi peu rémunéré ou précaire) auront moins de choix et devront débourser plus pour leurs services de garde.

« Nous sommes prêts à appuyer à 100 pour cent tout effort concret en vue d’ajouter des places et d’assurer la qualité des services offerts aux familles ontariennes », rassure Kim Gilbert, mère, éducatrice de la petite enfance (ÉPE) et représentante des services de garde à la division ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Ontario).

« Or, poursuit-elle, les changements proposés par le gouvernement libéral vont affaiblir le ratio employé-enfant. En outre, le gouvernement fait la sourde oreille aux avis du milieu du développement de l’enfant concernant les conditions optimales d’apprentissage. Nous ne le laisserons pas faire. »

Contrairement aux lois, des règlements peuvent être proposés par le gouvernement en place au terme d’une période de consultation publique de 45 jours. Dans le cas actuel, cette période prend fin ce vendredi 1er avril.

Plus d’info sur les changements :

www.childcareontario.org/ontario_s_proposed_regulation_changes.

Pour en savoir plus, contactez :

Kim Gilbert, représentante des services de garde au Comité des services sociaux du SCFP-Ontario, 519-817-2579

Carrie Lynn Cotnam-Poole, présidente du Comité des services sociaux du SCFP-Ontario, 613-864-1061

Mary Unan, service des communications du SCFP, 647-390-9839