La rationalisation des services et des emplois de première ligne mettent à risque les enfants et les écoles.

BROCKVILLE, ONT. – Les travailleurs scolaires du conseil scolaire Upper Canada District School Board (UCDSB) exhortent les conseillers à protéger les services aux enfants ayant des besoins particuliers contre les mesures coupe-gorge décrites dans un rapport du service des finances du conseil scolaire.

Ils les préviennent aussi contre l’élimination d’emplois de première ligne qui contribuent à la sécurité et au bon fonctionnement des écoles.

« Au nom des enfants, de leurs parents et des travailleurs scolaires de notre région, nous vous disons que la coupe est pleine, a lancé la présidente de la section locale 5678 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Il faut cesser de s’en prendre aux services de première ligne et aux personnes qui prodiguent ces services. »

La sortie de Mme Hanson fait suite à la publication d’un rapport d’échange préliminaire remis aux conseillers scolaires par le service des finances de l’UCDSB. Ce rapport, qui fera l’objet d’une discussion à l’assemblée du conseil scolaire le mercredi 25 mai, recommande une réduction radicale de l’horaire de travail : des aides-éducatrices qui œuvrent auprès des enfants ayant des besoins particuliers; des concierges, spécialistes des bâtiments et mécaniciens qui nettoient nos écoles et les gardent en bon état de marche; et des secrétaires et des gestionnaires qui assurent la sécurité et le bon fonctionnement des écoles de l’UCDSB.

Mme Hanson a attiré l’attention sur une déclaration particulièrement absurde qu’on trouve en page 2 du rapport : « Nous souhaitons maximiser le soutien aux élèves en présence des élèves, au lieu de payer du personnel quand les élèves ne sont pas là. »

Selon elle, cette assertion révèle à quel point les auteurs du rapport ne connaissent rien au fonctionnement des écoles et du système scolaire : « Ils semblent croire que les concierges peuvent faire le ménage pendant les classes; que les aides-éducatrices peuvent préparer leurs leçons et évaluer les progrès des enfants à besoins élevées en même temps qu’elles leur enseignent; que les gestionnaires n’ont rien à faire en dehors des six heures et demie que dure la journée scolaire, journée qu’ils passent à répondre aux besoins des enfants, des parents, de leurs collègues et de la population. »

Mme Hanson affirme que les enfants – tout particulièrement ceux ayant des besoins particuliers –, leurs parents et l’ensemble de la société ont besoin des services prodigués par les travailleurs dont le poste est menacé.

« Ces gens assurent à tous les enfants un accès équitable à l’éducation, conclut-elle. Ils protègent, nettoient et font fonctionner nos édifices publics. Si les conseillers ont pour mandat de défendre les besoins des enfants à l’école, ils doivent absolument rejeter ces compressions. »

Pour en savoir plus, contactez :

Sue Hanson, présidente du SCFP 5678, 613-330-4665

Mary Unan, service des communications du SCFP, 647-390-9839