Les compressions dans l’éducation proposées aujourd’hui par le chef conservateur Tim Hudak menacent la santé, la sécurité et la réussite des élèves, en plus de sonner le glas de la prématernelle à plein temps. Pourtant, cette dernière est une vraie bénédiction pour les familles, selon Fred Hahn, le président de la division ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Ontario).
« L’élimination de 9 700 employés de soutien scolaire fera mal aux élèves, et Tim Hudak sait que ceux qui pâtiront le plus sont les élèves déjà à risque, explique M. Hahn. Il parle de décimer littéralement le personnel de soutien : les concierges, les secrétaires, les bibliothécaires, les psychologues et les ouvriers qui gardent nos écoles propres et fonctionnelles et qui assurent la sécurité des élèves. »
Le plan Hudak prévoit d’éliminer massivement des emplois qui aident nos enfants les plus vulnérables, comme des postes d’aides-enseignantes et de travailleurs sociaux auprès des enfants et des adolescents. Il entraînera aussi une diminution du nombre d’éducatrices à la petite enfance affectées à la prématernelle à plein temps, qui s’adresse aux enfants de 3 et 4 ans.
« Le licenciement de ces éducatrices et du personnel enseignant du programme de prématernelle à plein temps enragera les familles, affirme M. Hahn. Ces changements saperont totalement l’aspect éducatif du programme d’apprentissage par le jeu. En bref, ces compressions saccageront le programme, en plus de compromettre la sécurité des enfants. Après tout, on parle ici d’enfants qui, dans bien des cas, n’ont pas encore quatre ans. »
La suppression de 9 700 emplois dans le soutien scolaire s’ajoute aux 100 000 emplois que Hudak compte éliminer dans la fonction publique, une proposition qui allongera les listes d’attente et qui entraînera la disparition de services souvent essentiels pour de nombreux Ontariens, selon M. Hahn.
Le SCFP est le syndicat communautaire de l’Ontario. Ses membres fournissent les services publics de qualité sur lesquels nous comptons tous au quotidien. Ils sont fiers de travailler dans les services sociaux, la santé, les municipalités, les commissions scolaires, les universités et les lignes aériennes.
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