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LONDON, ON – Les 750 cols blancs municipaux de London représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) seront sur le piquet de grève lundi matin, à la suite de la rupture des négociations avec la direction. Samedi après-midi, l’employeur a gaspillé une autre occasion de régler le conflit en réclamant les mêmes concessions qui avaient entraîné la rupture des pourparlers auparavant.

« L’employeur a démontré encore une fois qu’il n’a pas l’intention de négocier, explique la présidente du SCFP 101, Shelley Navarroli; il souhaite plutôt pousser nos membres à débrayer. Nous lui avions offert une prolongation, parce qu’il était évident que les décideurs de la ville n’entendaient pas le refus de concessions que nous transmettions à leurs négociateurs. Nous voulions leur laisser la chance de modifier leur position déraisonnable et de se préparer à négocier. Or, non, ce fut du pareil au même : plein de demandes de concessions, mais aucun décideur à la table. »

« Malheureusement, c’est la population que nos membres servent qui souffrira des tactiques de la direction, ajoute-t-elle. Les décideurs de la ville, qui se cachent depuis plusieurs mois, devront maintenant répondre aux citoyens et aux entreprises dont le quotidien sera perturbé par leur manque de respect envers nos membres et les services qu’ils prodiguent. »

La ville de London réclame un paquet de concessions portant entre autres sur les horaires de travail, la sous-traitance, l’évaluation des emplois, les promotions et les prestations aux retraités. « C’est tout simplement ridicule!, s’exclame Mme Navarroli. Par exemple, la direction souhaite exercer un contrôle total sur la vie de nos membres; elle réclame toute la latitude requise pour les faire travailler sept jours sur sept, même le samedi et le dimanche, alors que l’Hôtel de Ville est fermé. Nous avons toujours accommodé les besoins de fonctionnement de la ville; nous avons coopéré avec la direction pour affecter des employés à des services requis pendant la fin de semaine, comme le tourisme, les événements spéciaux ou l’application des règlements municipaux. Or, cette fois-ci, aucun besoin ne justifie un tel contrôle. Pourquoi la direction veut-elle priver tous ses employés de leurs fins de semaine en famille? »

« Nous avons offert d’accommoder la soi-disant “flexibilité des opérations” de diverses manières, poursuit-elle. Il semble que, pendant tout ce temps, l’employeur souhaitait nous pousser à la grève. C’est vraiment dommage. Le maire et son conseil municipal auront des comptes à rendre aux citoyens et aux entreprises qui comptent sur les services de nos membres. » Les syndiqués érigeront des piquets de grève devant l’Hôtel de Ville dès lundi matin.

Pour en savoir plus, contactez :

Shelley Navarroli

Présidente du SCFP 101

 519-432-6695

Fred Blake

Conseiller national du SCFP
 519-433-1754

James Chai

Service des communications du SCFP

 416-458-3983