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Pas au Royaume-Uni, affirme l’ancien ministre de la Santé à une conférence de presse à Hamilton, lundi dernier

HAMILTON, ON  Les cliniques de chirurgie et d’interventions privées sont un « échec colossal et coûteux » au Royaume-Uni, et l’Ontario devrait tirer une leçon de leur « lamentable expérience et éviter de favoriser leur utilisation », déclare Frank Dobson, ancien ministre britannique de la Santé.

Frank Dobson est en Ontario pour une série de conférences de presse, notamment à Hamilton le lundi 14 septembre à 10 heures, à la Légion royale canadienne, filiale 58, 1180, rue Barton Est.

Le gouvernement de l’Ontario prévoit étendre l’utilisation des cliniques spécialisées privées pour des interventions et chirurgies déjà offertes dans les hôpitaux communautaires locaux. Ce modèle de soins, dit Dobson, ne fonctionne pas bien en Angleterre, où la qualité des soins fait l’objet de préoccupations et où des cliniques privées ont rompu leurs contrats de chirurgie, laissant des milliers de patients dans le pétrin. Les données révèlent que chaque année, au Royaume-Uni, près de 6 000 patients sont transférés dans des hôpitaux publics après une intervention chirurgicale bâclée dans une clinique privée.

À la conférence de presse de Hamilton, lundi, Frank Dobson décrira l’expérience des cliniques privées au Royaume-Uni, qui comprend des changements de contrat et l’effondrement pur et simple d’un établissement privé dans la circonscription où Dobson a été député pendant 35 ans (jusqu’au printemps de 2015).

C’est la deuxième visite de Dobson en Ontario. Lorsqu’il est venu ici au printemps 2007, il a mis en garde le gouvernement provincial contre les dangers d’accroître le nombre de cliniques de chirurgie et d’interventions privées, qui ne sont pas un bon remède pour les patients. Quelques mois plus tard (septembre 2007) la mort tragique d’un patient qui a saigné à mort après avoir subi une chirurgie de liposuccion dans une clinique privée, a mis à l’avant-scène la question de la sécurité des patients et de la surveillance réglementaire des cliniques de chirurgie privées. Dobson a également révélé que les cliniques privées du Royaume-Uni coûtent plus cher et sont payées 11 pour cent de plus que les hôpitaux publics pour les mêmes types de chirurgie.

Les conférences de presse de la division des hôpitaux du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui sont parrainées par le Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (OCHU), seront également tenues à Kitchener/Waterloo, Sudbury, North Bay, Ottawa, Kingston, Minden/Haliburton, Toronto et London.

Le vérificateur général de l’Ontario a déclaré en 2012 que plus de 97 pour cent des cliniques privées en Ontario sont des sociétés privées à but lucratif. Ces cliniques sont des établissements indépendants qui sont soumis à des normes réglementaires de surveillance, d’inspection et de prévention des infections inférieures à celles des hôpitaux publics, affirme Kevin Cook, vice-président régional du OCHU, qui se joindra à Frank Dobson lors de la conférence de presse de Hamilton le 14 septembre.

Pour plus de renseignements, communiquez avec :

Stella Yeadon
Conseiller syndical des communications du SCFP
 416-559-9300