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À l’issue d’un vote sans précédent, les unités 1 et 5 du SCFP 3902 autorisent tous les moyens de pression, y compris la grève

Les chargés de cours, assistants d’enseignement (AE) et chercheurs postdoctoraux de l’Université de Toronto représentés par la section locale 3902 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ont autorisé, par une très large majorité, leur comité de négociation à entreprendre tous les moyens de pression nécessaires pour obtenir une convention collective équitable.

Cette semaine le SCFP 3902 a tenu un vote de grève mixte sans précédent pour deux de ses unités de négociation : l’unité 1, qui représente 6 000 AE, chargés de cours et employés des services d’examen et d’accessibilité; et l’unité 5, qui représente les chercheurs postdoctoraux qui se sont syndiqués en 2013 et qui négocient avec l’université leur première convention collective.

Dans un scrutin qui a établi un nouveau record de participation, 90,3 pour cent des membres de l’unité 1 ont donné au comité de négociation le mandat d’utiliser tous les moyens de pression nécessaires à la conclusion d’une convention collective équitable, jusqu’au recours à la grève. Les membres de l’unité 5 ont accordé le même mandat au comité à hauteur de 81 pour cent des voix.

L’administration de l’université a informé le SCFP 3902 qu’elle ne peut pas accorder d’améliorations salariales nettes et qu’il faut geler indéfiniment la valeur du renouvellement de toutes les conventions collectives. Cela signifie que les salaires et le financement vont stagner et qu’il faudra diminuer les avantages sociaux pour compenser l’inflation. Bien que le financement des études supérieures n’ait pas augmenté depuis 2008, les frais de scolarité et autres coûts aux étudiants, eux, ont grimpé en flèche.

« Les assistants d’enseignement et les chargés de cours n’accepteront pas ce zéro, affirme le vice-président de l’unité 1, Ryan Culpepper, comme le démontre clairement le résultat de ce vote. Les travailleurs de toutes les facultés et de tous les départements se sont unis pour réclamer une convention collective équitable et progressiste. Nous sommes fiers de présenter ses exigences à la table des négociations. »

Quant aux chercheurs postdoctoraux, l’université leur a dit qu’elle n’avait aucun argent à investir dans leurs salaires et leurs avantages sociaux, même pas pour une première convention collective.

« Les postdoctorants, qui font de la recherche de niveau mondial pour l’Université de Toronto, se font sous-estimer et mépriser depuis longtemps, explique la vice-présidente de l’unité 5, Supriya Syal. C’est pour cette raison que nous nous sommes syndiqués. Et c’est pour cette raison que nous allons en moyens de pression. Avec un mandat de grève musclé en main, nous allons continuer à réclamer les protections, le salaire et les avantages sociaux de base que nous méritons. »

Tous les membres du SCFP 3902 occupent un poste précaire d’une durée d’un an ou moins. Ils ont peu d’avantages sociaux et de sécurité d’emploi. Plusieurs d’entre eux vivent déjà sous le seuil de la pauvreté.

« Le SCFP 3902 est fier de ses membres et du caractère décisif de ce vote, s’enthousiasme la présidente du SCFP 3902, Erin Black. Ce vote démontre la solidité de leur résolution. J’espère que l’université en prend bonne note, d’autant plus que nos membres apportent une contribution importante à la qualité de l’enseignement et de la recherche, qualité dont l’université est si fière. »

Pour en savoir plus, contactez :

Erin Black
Présidente de la section locale 3902 du SCFP
 416-806-3902


Tom Laughlin
Porte-parole de l’unité 1 du SCFP 3902
 416-997-8162


Kevin Wilson
Service des communications du SCFP
 416-821-6641