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ORILLIAON  Alors que la Police provinciale de l’Ontario (PPO) débute son enquête sur la mort tragique, le mois dernier, d’une pensionnaire d’une maison de soins infirmiers d’Orillia, des militants organisent une conférence de presse, ce jeudi, pour prier les candidats à l’élection partielle provinciale dans Simcoe North de s’engager à rendre les établissements de soins de longue durée (SLD) plus sûrs pour les pensionnaires.

Cette conférence de presse est organisée par la division ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Ontario) et le comité Family Council Network 4 Advocacy. Elle aura lieu le 27 août, 12 h 30, à la Légion royale canadienne, au 215 de la rue Mississauga Est à Orillia. Ces organismes œuvrent ensemble depuis longtemps pour réclamer divers changements législatifs, comme l’imposition d’une norme de quatre heures de soins quotidiens aux pensionnaires et l’accroissement des effectifs. Selon les experts, ces deux mesures permettraient d’améliorer la sécurité des pensionnaires et la qualité des soins.

« Ce que nous réclamons, explique la présidente du comité des travailleurs de la santé du SCFP-Ontario, Kelly O’Sullivan, c’est exactement ce qu’ont recommandé les derniers rapports d’enquête de coroners, soit de resserrer la sécurité des pensionnaires et de mieux s’en occuper. Nous croyons que les candidats qui briguent la partielle ont la responsabilité, envers la communauté et tout particulièrement envers les centaines de pensionnaires des maisons de soins infirmiers de la région et leurs proches, de s’engager à modifier la loi pour imposer une norme de quatre heures de soins par jour dans toute la province. »

Pour de nombreuses familles ontariennes, les soins aux baby-boomers vieillissants sont une priorité. C’est encore plus vrai à Simcoe, où on trouve plus de citoyens de 65 ans et plus et moins de jeunes adultes. La croissance démographique et le nombre d’hospitalisations y sont également supérieurs à la moyenne provinciale.

Or, lors de son récent passage dans les tables rondes d’aînés à Orillia, « notre première ministre a fait peu de cas des besoins croissants des pensionnaires en soins de longue durée, dont la majorité présente des déficiences cognitives ou physiques, ou de ceux et celles d’entre nous qui auront (éventuellement) besoin des soins poussés offerts uniquement dans les établissements de soins de longue durée », raconte Mme O’Sullivan.

L’enquête de l’OPP élucidera les circonstances entourant la mort, le 25 juillet, d’une femme de 88 ans, pensionnaire d’une maison de SLD à Orillia, où elle a été agressée par une autre pensionnaire au mois de mai.

Malheureusement, les agressions entre pensionnaires sont monnaie courante dans les soins de longue durée, selon Tom Carrothers du comité Family Council Network 4 Advocacy : « Une norme de quatre heures de soins quotidiens permettrait de mieux soigner les pensionnaires et d’assurer leur sécurité. Les candidats à la partielle dans Simcoe North doivent en faire leur cheval de bataille. »

Le 1er octobre, le SCFP-Ontario et le comité Family Council Network 4 Advocacy participeront à une cérémonie organisée à Queen’s Park par l’Ontario Health Coalition en commémoration des pensionnaires des soins de longue durée tués par des copensionnaires.

Pour en savoir plus sur la campagne Le temps pour soigner qui réclame une norme obligatoire de quatre heures de soins, visitez le site www.timetocareontario.ca (en anglais seulement).

Pour en savoir plus, contactez :

Stella Yeadon

Service des communications du SCFP

 416-559-9300