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Edmonton – Les trois candidats qui espèrent remplacer Alison Redford à la tête du Parti conservateur et du gouvernement albertain font des transports en commun une priorité. Or, Jim Prentice, Thomas Lukaszuk et Ric McIver ne s’entendent pas sur le moyen de les financer.

« Il est agréable de voir que les trois candidats adoptent l’idée du train léger, affirme la présidente du SCFP-Alberta, Marle Roberts, mais ils ne savent pas comment le financer. S’ils optent pour un partenariat public-privé, un PPP, cela fera grimper la facture des contribuables en bout de piste. »

Par exemple, le gouvernement britannique a entamé la privatisation du métro londonien en 2003, via un PPP de plusieurs milliards de livres sterling dont le modèle était vicié dans l’œuf : le gouvernement demeurait propriétaire du réseau, mais c’est le privé qui le contrôlait. La mise sur pied du PPP, un contrat de 30 ans à l’origine, a coûté plus de 500 millions de livres uniquement en frais de consultation. Cependant, le contrat a changé de mains à plusieurs reprises : en 2007, Metronet, acculée à la faillite, est absorbée par Transport for London (TfL), qui a dû rembourser des emprunts totalisant 1,7 milliard de livres, ce qui a fait perdre 410 millions de livres au trésor public. En 2010, TfL a racheté Tube Lines, qui détenait le dernier tiers du contrat. Cette transaction a donc mis fin au PPP avant que celui-ci ait atteint le tiers de sa durée de vie.

« Les faits parlent d’eux-mêmes, conclut Mme Roberts. Apprenons des erreurs du passé et faisons mieux pour les Albertains. »

Pour en savoir plus, contactez :

Naomi Mison, conseillère du SCFP en communications,
780.885.3956,
nmison@cupe.ca