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climate changeAu moment où s’achève 2014, l’année la plus chaude de toute notre histoire, il devient de plus en plus urgent d’agir immédiatement pour contrer les effets des changements climatiques.  Entre-temps, il est évident que l’on ne peut pas compter sur les négociations des Nations Unies sur les changements climatiques (Conférence des parties – COP) pour faire preuve de leadership dans cet enjeu crucial.

Les dernières réunions de la COP ont pris fin à Lima, au Pérou, il y a quelques jours. Encore une fois, il n’y a eu que peu de progrès vers la signature d’un ambitieux traité international exécutoire sur les changements climatiques. L’objectif a tout simplement été délaissé.  Les gouvernements soumettront plutôt leurs contributions à la réduction des émissions quelque part en 2015 avant la prochaine réunion de la COP à Paris. À Lima, les choses ont quelque peu avancé en matière d’adaptation aux changements climatiques et de résilience.

La principale préoccupation du mouvement syndical, c’est que les travailleurs soient protégés et aidés par la création de bons emplois pendant que les économies se transformeront.  Mais le sujet n’a pas été abordé dans les discussions de Lima.

Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale, a décrié la dernière COP, qui n’a tenu aucun compte du besoin fondamental d’une stratégie de juste transition. « De nombreux gouvernements ont souligné l’importance d’inclure dans le projet de texte de la réunion de Paris un message destiné aux travailleurs du monde sur la nécessité d’un travail décent et d’une transition juste, mais les coprésidents ont fait la sourde oreille », a souligné Mme Burrow.

Comme l’a montré la manifestation de septembre à New York (où environ 400 000 personnes ont défilé dans les rues pour exiger de l’action en matière de changements climatiques), des citoyens de tous horizons – travailleurs, environnementalistes, militants pour la justice sociale, leaders autochtones et religieux et d’autres – se mobilisent de plus en plus pour exiger un traitement équitable pour la planète. En 2015, les Canadiens pourront se défaire de manière démocratique d’un gouvernement fédéral qui a été un paria sur le plan environnemental. D’ici aux prochaines élections fédérales et à la réunion de la COP 21 à Paris, les Canadiens voudront plus qu’un lent mouvement progressif. Il faut une véritable action dans le dossier des changements climatiques pour éviter les pires conséquences qui se font déjà sentir un peu partout sur la planète.