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REGINA Les dernières nouvelles concernant les soins aux patients à Santa Maria soulèvent d’importantes interrogations sur la stratégie de réduction du déficit à la région-santé Regina Qu’Appelle (RQHR), soutient le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

Dans une note de service adressée aux cadres supérieurs en 2012, la RQRH décrit les défis financiers engendrés par « des dépenses exagérées en personnel », avant de réclamer une réduction du budget du personnel de 12 millions de dollars, spécifiquement dans la RQHR. Or, cette situation n’est pas unique à la RQHR; elle est plutôt provinciale. Comme en fait état un communiqué de presse du gouvernement de la Saskatchewan daté du 19 mars 2014, le gouvernement cherche à réaliser des économies de 51,9 millions de dollars par « le partage de services, la gestion de l’assiduité et la réduction des congés de maladie, des accidents de travail et des primes ».

Ce qu’on appelle ici dépenses en personnel inclut les remplacements pour congé de maladie et la gestion des postes libérés. La note de service réclame la modulation de la dotation en personnel en fonction des postes financées plutôt qu’en fonction de la demande des milieux de travail et des soins aux patients.

« Ces mesures n’arrivent qu’à aggraver la situation, explique Scott McDonald, le président de la section locale 3967 du SCFP, le syndicat des employés de la RQHR. Le personnel est alors insuffisant et surmené, ce qui réduit inévitablement la qualité des soins aux patients. Sans dotation en personnel suffisante, on crée aussi des problèmes de stress et de moral des employés. »

Alors que les consultants en gestion LEAN essuient la critique pour leurs dépenses exagérées, il semble que les compressions imposées aux fournisseurs de services de première ligne et la réduction des niveaux de dotation poussent les soins aux patients dans la mauvaise direction.

« Ce problème ne se limite pas à Santa Maria, ajoute M. McDonald; on nous le signale aux quatre coins de cette région-santé. Les politiques agressives de gestion et de limitation du recours au congé de maladie et autres absences motivées, sans oublier la sous-dotation en personnel, coulent le problème dans le béton, en plus de mettre en danger la qualité des soins. »