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Le plus gros syndicat canadien accueille favorablement l’annulation des exigences de déclaration imposées par le projet de loi antisyndicale C-377. Le Syndicat canadien de la fonction publique presse le gouvernement fédéral d’abroger rapidement l’ensemble de cette loi en début d’année.

« Le projet de loi C-377 n’est rien de plus qu’une attaque politique partisane, de la part de l’ancien gouvernement conservateur, contre la liberté d’association et d’expression des travailleurs, a déclaré le président national du SCFP, Mark Hancock. Il s’agit d’un bon premier pas vers le rétablissement du respect des syndicats, la voix démocratique des travailleurs. » 

Plus tôt cette semaine, la ministre fédérale du Revenu national avait annoncé qu’elle suspendait les exigences de déclaration qu’impose le projet de loi C-377 et qui devaient s’appliquer à compter du 31 décembre 2015. Cette loi a été vivement critiquée par les spécialistes en matière de constitution, de droit et de vie privée.

« Le projet de loi C-377 avait pour but d’affaiblir les syndicats à coups d’exigences de déclaration lourdes et inutiles, rappelle le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury. À titre d’organisation démocratique, notre syndicat rend des comptes à ses membres, d’abord et avant tout. Cette loi attaquait directement notre rôle et notre devoir de parler au nom de nos membres qui œuvrent dans nos milieux de travail et nos communautés. »

Le site scfp.ca propose de plus amples renseignements sur le projet de loi C-377.