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Dans un nouveau rapport, le Conseil de la santé du SCFP-Saskatchewan démontre que le manque de personnel et la surcharge de travail sont des problématiques critiques dans le milieu des soins continus.

« Les médias ont rapporté plusieurs cas de manque de personnel et leurs répercussions sur les pensionnaires, mais ce rapport démontre le stress que vivent les travailleurs, explique le président du Conseil de la santé du SCFP, Gordon Campbell. Nos membres se soucient réellement des pensionnaires et de leurs proches, mais le manque de personnel de première ligne les empêche de prodiguer le type de soins qu’ils aimeraient prodiguer. »

À l’automne 2015, le SCFP et le Conseil de la santé du SCFP-Saskatchewan ont distribué un sondage à leurs membres œuvrant dans cinq des treize régions sanitaires de la province. Plus de 400 syndiqués y ont répondu de manière confidentielle, ce qui représente près de 30 pour cent des membres du SCFP œuvrant dans les onze établissements de santé retenus pour cette recherche. Nous leur avons demandé de consigner leur emploi du temps au travail sur une rotation d’une semaine, afin de mesurer le nombre de nos membres qui, dans les soins continus, doivent travailler avec un effectif réduit ou faire des heures supplémentaires, ainsi que le nombre de membres qui sont incapables de prodiguer tous les soins requis pendant leur quart de travail.

« Les travailleurs ont partagé plusieurs anecdotes sur les soins qu’ils prodiguent aux pensionnaires et les résultats qu’ils constatent chez les pensionnaires soignés avec dignité, respect et compassion, raconte M. Campbell. À l’inverse, ils ont mentionné la frustration et les difficultés qu’ils éprouvent en raison de la dotation en personnel et de la lourdeur croissante de leur charge de travail. »

Le rapport souligne que le travail en effectif réduit peut générer de l’anxiété envers la qualité des soins prodigués et les risques que courent les travailleurs comme les pensionnaires en raison de l’accroissement de la charge de travail. Les travailleurs s’inquiètent de ne pas pouvoir répondre promptement aux besoins des pensionnaires, prodiguer des soins personnels adéquats (comme des bains) et prodiguer des soins émotionnels individuels. En outre, ils affirment se sentir pressés lorsqu’ils exécutent des tâches de base, comme nourrir les pensionnaires et les mener aux toilettes.

« Plusieurs travailleurs signalent qu’ils sont incapables de prodiguer des soins personnels adéquats à tous leurs pensionnaires, faute de temps, ajoute M. Campbell. Le niveau actuel de dotation en personnel dans les soins continus ne permet pas de répondre aux besoins d’une clientèle de plus en plus complexe. »

« Si on ajoutait du personnel, les travailleurs pourraient être plus attentifs aux besoins des pensionnaires et mieux les soigner. Le gouvernement de la Saskatchewan doit faire quelque chose dès maintenant pour que nos aînés aient accès aux soins dont ils ont besoin. »

Le SCFP demande au gouvernement de fixer une norme provinciale pour la qualité des soins dans les établissements de soins de longue durée, norme qui prescrira entre autres un niveau minimum de dotation en personnel.

Le SCFP est le plus gros syndicat dans le domaine de la santé en Saskatchewan. Il représente plus de 13 600 syndiqués dans les régions sanitaires Regina-Qu’Appelle, Sunrise, Sun Country, Prairie North et Price Albert-Parkland.

La version intégrale du rapport se trouve dans le PDF ci-joint.

PDF icon cupe_long_term_care_report_-_caring_for_a_week_-_workload_and_staffing_survey_july_11_2016.pdf