Le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury, était
à la tête d’une délégation qui militait pour la réussite des négociations sur les changements climatiques à la conférence des parties (COP21), en décembre dernier, à Paris. La COP réunit chaque année les gouvernements du monde pour que ceux-ci fixent les modalités de réduction des gaz à effet de serre, cause première des changements climatiques. M. Fleury a pris la parole dans une activité réunissant des dirigeants syndicaux et gouvernementaux. Il a insisté sur le rôle du secteur public dans les énergies renouvelables et l’adaptation des municipalités

aux changements climatiques. Le forum s’est penché sur les meilleures manières de travailler et l’effet des emplois « verts » sur le ralentissement des changements climatiques.

En outre, le SCFP a participé à une conférence sur les progrès syndicaux en matière de changements climatiques, organisée par la Confédération syndicale internationale (CSI). La CSI a présenté ses priorités aux négociateurs de l’ONU qui tentaient de conclure un accord à la COP21 : inclusion à l’accord d’une transition équitable pour les travailleurs; financement adéquat pour l’adaptation dans les pays en développement; et cibles ambitieuses de réduction des gaz à effet de serre.

Avant la COP21, les membres du SCFP ont pris part à diverses manifestations à travers le Canada. De Charlottetown à Vancouver, ils se sont joints à d’autres groupes syndicaux, autochtones et civils qui réclament des actions réelles pour lutter contre les changements climatiques. Sous le slogan « 100 pour cent possible », ces manifestations ont illustré la diversité des appuis à une société propre, écologique et durable. La plus imposante a réuni 25 000 personnes dans les rues d’Ottawa, ce qui en fait le plus grand rassemblement sur les changements climatiques dans l’histoire du Canada.

Un accord a finalement eu lieu à la COP21, qui est perçu par plusieurs comme le point de départ de ce qui reste à faire. L’accord de Paris démontre qu’on a progressé dans le dossier des changements climatiques, mais qu’il faut intensifier les mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). « Un accord imparfait, c’est mieux que pas d’accord du tout, mais le travail concret doit se poursuivre, a affirmé Charles Fleury. Le SCFP doit donc demander des comptes aux gouvernements canadiens et continuer à réclamer des mesures qui feront participer les travailleurs à la solution aux changements climatiques, tout en créant de bons emplois écologiques dans le secteur public. »