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WINNIPEG –  Les membres de la section locale 2348 qui représente les intervenants communautaires, les officiers de liaison avec la communauté et les intervenants en milieu multiculturel, ont fait entendre leur voix le 8 juin dernier, à l’occasion de la réunion du Conseil d’administration de Division scolaire de Winnipeg. Ils ont réclamé un financement stable des ressources offertes à la communauté.

« Chaque heure compte lorsqu’il est question de travailler en compagnie de jeunes qui sont vulnérables ou à risque, a soutenu Sandy Deng, qui préside le comité de diversité culturelle du SCFP, section locale 2348. Il faut que nous puissions travailler de concert avec la Division scolaire pour assurer un financement stable et permanent pour assurer la présence de ces importants intervenants. »

Plus tôt ce mois-ci, la section locale 2348 a été mis au fait que plusieurs de ces emplois feront face à des coupures significatives en termes d’heures d’intervention. Cela aurait pour effet de réduire considérablement le temps consacré par le système scolaire aux enfants qui sont vulnérables, ainsi qu’à leurs familles.

« Les jeunes autochtones forment le groupe qui connaît la plus forte croissance démographique au sein de la Division scolaire, avec les nouveaux arrivants et les jeunes réfugiés, a souligné Deng. Les besoins de la clientèle étudiante changent rapidement. Et pour aider ces élèves qui font face à des obstacles considérables comme la barrière de la langue et la pauvreté, le support d’intervenants en milieu multiculturel constitue un facteur déterminant. »

Le section locale 2348 demande au Conseil de la Division scolaire de Winnipeg et au gouvernement provincial de prioriser un financement stable et permanent pour assurer une présence adéquate des intervenant communautaires dans nos écoles. Vingt de ces intervenants étaient dans l’assistance lors de cette réunion. Ils étaient accompagnés d’agents de liaison, de parents d’élèves et d’animateurs communautaires.

« Les travailleurs communautaires ont tissé des liens inestimables avec les élèves, leurs familles et le système d’éducation. Il ne faut pas effriter la confiance mutuelle qui s’est installée entre nos écoles, nos villages et la communauté », soutient Michael Champagne, un éducateur de rue qui a aussi fondé les organismes Aboriginal Youth Opportunities et Meet Me at the Bell Tower.

« Au lendemain du dépôt du rapport de la commission Vérité et Réconciliation, il ne fait aucun doute que les autochtones et les élèves à risque ont besoin d’un support communautaire constant pour les aider à naviguer dans le système d’éducation, a plaidé le président du Conseil du Travail de Winnipeg, Dave Sauer, auprès du conseil d’administration. Les jeunes qui sont vulnérables ou à risque ont besoin d’une aide constante, et immédiate, pour réussir leurs études et surmonter les barrières.»  

Les membres du conseil d’administration ont applaudi la présentation des délégués, et ils ont reconnu l’importance du travail effectué par les travailleurs communautaires au sein de la Division scolaire.

La section locale 2348 continuera de faire pression auprès de tous les paliers de gouvernement afin que soient préservés et améliorés, les budgets dédiés aux intervenants communautaires. Et ce, afin d’assurer leur important travail d’un financement stable et fiable.