Le 25 avril, un terrible séisme a frappé la capitale du Népal, Katmandou, et ses environs. Selon les autorités népalaises, les décès se comptent par milliers et il y a au moins 6500 blessés. Femmes, enfants et aînés ont été jetés à la rue, dans le vent et le froid. De nombreuses personnes demeurent enterrées vivantes sous les décombres.
Le SCFP a remis 25 000 dollars à Oxfam international et 10 000 dollars au fonds d’aide au Népal de l’Internationale des services publics (ISP).
« La solidarité internationale est une valeur fondamentale pour les membres du SCFP. Il est important pour nous de contribuer aux efforts humanitaires d’Oxfam et de l’ISP », a déclaré le président national du syndicat, Paul Moist.
Pour l’instant, la priorité consiste à ériger des abris et des installations sanitaires pour les personnes qui se retrouvent à la rue, en plus d’assurer leur approvisionnement en eau. Les syndicats népalais affiliés à l’ISP sont déjà à pied d’œuvre.
« Les membres du SCFP sont des travailleurs de première ligne. Nous comprenons l’importance des services publics comme les soins de santé et l’eau potable. Notre travail de solidarité internationale vise spécifiquement à assurer l’accès à ces services publics », a souligné le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury.
La majorité des citoyens de la région ont fui leur domicile par crainte des répliques sismiques. Ils sont regroupés dans les environs, souvent dans des camps de fortune.
« Ensemble, nous devons continuer à faire pression sur les gouvernements et sur les Nations Unies afin d’accroître les investissements dans les services d’urgence et la formation. Il faut que les gouvernements et les agences de l’ONU impliquent les travailleurs des services publics. Ils doivent accroître la formation, rehausser les normes de santé et de sécurité et améliorer les installations, les équipements et les communications des travailleurs qui interviennent lors de telles catastrophes. Chaque fois qu’un tel désastre tue et bouleverse la vie d’un nombre effarant de gens et que les gouvernements ne font rien, la justesse de nos arguments est démontrée », a conclu la secrétaire générale de l’ISP, Rosa Pavanelli.
Photo 1 et 2: Chiranjibi Guragain
Photo 3: Parshuram Pudasaini