Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

L’université ayant fixé la date butoir d’un lock-out ou d’une grève au 10 juillet, les négociateurs de la section locale 926 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 926) retourneront à la table des négociations aujourd’hui.

« Nous voulons obtenir une entente négociée, explique le président du SCFP 926, Allan Savard, mais l’Université Wilfrid Laurier (UWL) a décidé de pousser tout le monde vers la grève ou le lock-out. » Le SCFP 926 représente les gens de métier et le personnel d’entretien des bâtiments et des terrains de l’UWL.

« L’équipe de négociation est convaincue que les propositions de l’université, si elles étaient ratifiées, auraient un effet désastreux pour nos syndiqués et l’ensemble de la communauté universitaire », précise M. Savard.

La semaine dernière, la direction de l’UWL a réclamé au ministère du Travail un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation, ce qui a déclenché le compte à rebours de 17 jours vers le lock-out ou la grève, à moins que les parties s’entendent d’ici là. Conséquemment, l’université et le SCFP 926 seront en position de lock-out ou de grève dès le dimanche 10 juillet, à minuit une.

Le SCFP 926 n’a mis aucune revendication importante sur la table pour cette ronde de négociations, mais l’UWL exige des concessions qui lui donneraient carte blanche pour sous-traiter les tâches d’entretien, transformant ainsi des emplois stables et sûrs en postes précaires offrant un salaire de misère.

« C’est mauvais pour nos membres, souligne M. Savard, mais aussi pour la communauté, les étudiants, le corps enseignant et les autres employés, puisque l’expérience d’apprentissage pour laquelle leur famille s’est sacrifiée en souffrira. »

Aujourd’hui, le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn, ira transmettre aux membres et au comité de négociation du SCFP 926 le soutien et la solidarité des quelque 258 000 membres du SCFP en Ontario.

« C’est déplorable de voir un employeur comme l’UWL recourir aux menaces et à l’intimidation contre des membres dévoués de la communauté universitaire, des gens qui en assurent la sécurité et la propreté, déclare M. Hahn. Mais attendre l’arrivée de l’été, quand le campus est presque désert, pour agir de la sorte, c’est inexcusable. 

« Je veux dire à tous les membres du SCFP 926 qu’ils ont l’appui de tous les membres ontariens du SCFP, ajoute-t-il. Nous réunirons les ressources à notre disposition pour vous soutenir du début à la fin. »

Avis aux rédacteurs et aux réalisateurs : Fred Hahn sera disponible le 4 juillet de 13 h à 15 h pour répondre aux questions des médias, alors qu’il rencontrera les membres du SCFP 926. Les médias qui souhaitent lui parler doivent s’adresser à Kevin Wilson du service des communications du SCFP.

Pour en savoir plus, contactez :
Allan Savard
Président du SCFP 926
519-501-5025
Kevin Wilson
Service des communications du SCFP
 416-821-6641