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Le président de la plus grosse section locale syndicale au Canada promet d’utiliser « tous les outils à [sa] disposition » pour déterminer les raisons ayant mené à « l’échec total » des politiques municipales suivant la soi-disant alerte à la bombe à l’hôtel de ville de Toronto, lundi dernier.

« Nos membres ont le droit de s’attendre à une réponse rationnelle et structurée aux menaces, particulièrement lorsque celles-ci affectent leur bien-être, soutient Tim Maguire, président de la section locale 79 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 79). Nous avons des centaines de membres à l’hôtel de ville de Toronto, où il existe des politiques et des procédures en cas d’alerte à la bombe, des procédures qui respectent les exigences de la Loi sur la santé et la sécurité au travail et qui sont censées gérer la gestion de telles crises. »

Tôt lundi après-midi, dans un point de presse organisé à la hâte, les frères Ford ont annoncé aux médias que le bureau du conseiller Doug Ford, puis celui du maire suppléant Norm Kelly, avaient reçu une alerte à la bombe par courriel, ce qui expliquait le ratissage de l’hôtel de ville par la police et ses chiens renifleurs.

« Dès qu’on a informé les médias de l’existence de cette prétendue alerte à la bombe, explique M. Maguire, il s’est ensuivi une parfaite débandade dans les politiques et procédures à suivre dans de tels cas. »

« Nous ne pouvons pas tolérer, ajoute-t-il, que les politiques qui protègent la santé et la sécurité des employés fassent l’objet du même manque de respect flagrant envers les règles qui semble devenu monnaie courante dans certains secteurs de l’hôtel de ville. »

Le SCFP 79 compte déposer un grief de principe aujourd’hui. Il aidera aussi ses membres à déposer des griefs individuels contre leur employeur. De plus, le syndicat demandera au ministère du Travail de faire enquête sur les événements de la semaine dernière, afin d’établir si la ville a bien respecté ses propres politiques et s’il y a eu infraction à la Loi sur la santé et la sécurité au travail.

« Enfin, conclut M. Maguire, nous demanderons au comité mixte de santé et de sécurité de dresser un rapport sur les événements de lundi dernier. L’ensemble de ces démarches devrait nous permettre de reconstituer le fil des événements, afin qu’une telle débandade des politiques de santé-sécurité ne se reproduise plus. »

Pour en savoir plus, contactez :

Tim Maguire, président du SCFP 79, 416-977-1629

Kevin Wilson, service des communications du SCFP, 416-821-6641