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Consœurs et confrères,

Encore une fois, notre syndicat a connu un trimestre bien rempli, tant sur le front des négociations que sur celui des enjeux législatifs.

Les membres de la Colombie-Britannique et de l’Ontario se sont retrouvés au cœur de l’action; en effet, il y a eu des grèves tournantes dans le secteur des services sociaux communautaires de la Colombie-Britannique et les 55 000 travailleurs des conseils scolaires de l’Ontario ont subi de plein fouet les effets de la loi 115 contre leur droit à la libre négociation collective.

Au début de février, plus de 1 000 délégués et membres du personnel ont participé à notre première Conférence nationale sur les négociations, la plus grande conférence jamais organisée par le syndicat au cours de ses 50 années d’histoire.

À la mi-décembre, le Parlement a adopté le projet de loi C-377, qui impose aux syndicats des obligations onéreuses en matière de présentation de rapports financiers.  Le projet de loi C-377 ne deviendra pas loi tant qu’il n’aura pas été adopté par le Sénat et c’est là que nous concentrons désormais nos efforts de lobbying.  Les affiliés du CTC ont aussi convenu de mettre leurs ressources en commun et d’intenter une seule contestation judiciaire pour différents motifs, dont le fait que le projet de loi contrevient à la loi fédérale sur la protection des renseignements confidentiels.

Selon certaines rumeurs entendues sur la Colline du Parlement, le premier ministre serait en train de choisir le prochain député qui présentera une version canadienne de la loi du « droit au travail » pour le secteur fédéral.  Cette loi offrirait aux employés fédéraux la possibilité de se faire rembourser la portion de leurs cotisations qui est utilisée à des fins « d’action politique ».  À mon avis, cet enjeu est crucial pour notre mouvement et nous devons résister à toute tentative d’imposition d’une telle loi.