Lorsqu’ils font la promotion de leur Banque de l’infrastructure, les libéraux de Justin Trudeau prétendent que le partenariat public-privé (PPP) de la Canada Line a été un succès. Mais ils ne racontent pas toute l’histoire.

Dans les faits, le PPP de la Canada Line illustre parfaitement ce qui peut arriver lorsque les gouvernements donnent aux intérêts privés le contrôle des infrastructures publiques. En effet, la prise de décisions pour ce projet de transport en commun de la région de Vancouver a été dictée par la recherche de profits, et non par les besoins de la population.

Il est important d’exposer la vérité sur la Canada Line, car les libéraux fédéraux vont de l’avant avec un plan en matière d’infrastructures qui favorise la privatisation. L’exploitation et la propriété privée assorties de profits juteux pour les investisseurs seront préconisées par la nouvelle Banque de l’infrastructure du Canada.

Dans ce nouveau rapport intitulé Taken for a ride: The community impact of the Canada Line P3 (PPP de la Canada Line : la communauté s’est fait clairement avoir), le SCFP fait état du prix payé par les citoyens pour ce projet de transport en commun privatisé. À l’origine, la Canada Line, un projet de prolongement du système de transport en commun, était bien accueilli dans la région.  Malheureusement, ce PPP est l’exemple parfait de ce qui peut mal tourner lorsque les gouvernements abandonnent leurs responsabilités et cèdent le pouvoir décisionnel au secteur privé.