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Aucun pensionnaire vulnérable d’un établissement de soins de longue durée ne devrait avoir à rester dans sa couche souillée ou à mourir sans que quelqu’un lui tienne la main. C’est le point de vue des employés de l’établissement St. Joseph’s Villa, qui manifesteront ce mardi (30 août, de 14 h à 15 h) pour réclamer une législation imposant un minimum de quatre heures de soins par jour par pensionnaire.

Même si la manifestation de mardi aura lieu devant St. Joseph’s Villa (56, chemin Governors, à Dundas), « elle cherche à convaincre la province d’accroître les niveaux de soins et de dotation en personnel dans l’ensemble des établissements ontariens de soins de longue durée », affirme Heather Neiser. Mme Neiser est la présidente de la section locale 1404 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les préposés aux services de soutien à la personne, les infirmières, les employés affectés au ménage et d’autres employés de l’établissement. L’Ontario affiche le niveau de soins quotidiens aux pensionnaires des établissements de soins de longue durée le plus bas au pays. « Nous croyons qu’il est grand temps que le provincial impose une norme », ajoute Mme Neiser.

L’Assemblée législative de l’Ontario reprendra ses travaux dans moins d’un mois. Les employés de St. Joseph’s Villa (membres du SCFP 1404) demandent à tous les députés provinciaux, peu importe leur parti, d’appuyer le projet de loi d’initiative privée 188 (Loi de 2016 sur le temps alloué aux soins [modifiant la Loi sur les foyers de soins de longue durée et prévoyant une norme minimale en matière de soins quotidiens]). Ce projet de loi, s’il est adopté, obligerait les foyers de soins à prodiguer quotidiennement, à chaque pensionnaire, au minimum quatre heures de soins infirmiers et de services de soutien à la personne.

Le SCFP 1404 fait déjà pression ouvertement pour qu’on hausse le niveau de soins aux pensionnaires. Il compte poursuivre ses efforts jusqu’à ce que le gouvernement enchâsse la norme de quatre heures de soins par jour dans la loi.

« Il est très important pour les préposés aux services de soutien à la personne et les autres employés de pouvoir prodiguer des soins avec compassion et d’avoir le temps de répondre aux coups de sonnette des pensionnaires, explique Michael Hurley. Ça devrait l’être tout autant pour le gouvernement libéral ontarien. Or, jusqu’à présent, ce gouvernement refuse obstinément de reconnaître l’insuffisance des soins et de la dotation en personnel dans les établissements de soins de longue durée. » M. Hurley est le président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO-SCFP) et le premier vice-président du SCFP-Ontario. Il prendra la parole à la manifestation de mardi.

Plus tôt ce mois-ci, les syndiqués SCFP des soins de longue durée à Gravenhurst ont accusé le gouvernement ontarien de « fermer les yeux » sur l’insuffisance des niveaux de soins et de dotation en personnel dans les foyers de soins de la province.

Pour en savoir plus, contactez :

Sarah Jordison
Service des communications du SCFP
 416-578-5638