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BURNABY – Selon le SCFP, les années pendant lesquelles le gouvernement a pelleté de nouvelles responsabilités dans la cour des commissions scolaires sans augmenter leurs crédits rattrapent maintenant le réseau scolaire britanno-colombien.

« Tous ces coûts supplémentaires font mal aux élèves aujourd’hui, affirme le président du SCFP-C.B., Mark Hancock. À la dernière élection, la première ministre Clark a présenté une plateforme “Les familles d’abord”. Or, il semble que sa définition de la famille exclut les élèves, puisqu’elle maintient la politique de sous-financement de l’éducation mise de l’avant par Gordon Campbell. »

Partout en C.-B., les commissions scolaires doivent couper des postes et des programmes afin d’équilibrer leur budget. Le manque à gagner totalise, à l’échelle provinciale, plus de 70 millions de dollars.

« Cela fait des années que nous parlons d’un déficit structurel de financement dans le réseau scolaire, affirme M. Hancock. En coupant des postes, on réduit le soutien et les services offerts aux élèves, alors que ceux-ci ne devraient pas faire les frais du sous-financement gouvernemental. »

Exemples de coûts que n’a pas couverts le provincial :

  • De 2011 à 2013, le taux d’inflation en C.-B. totalise plus de 3,4 %. Le provincial aurait dû accroître ses crédits de 22 millions de dollars, uniquement pour couvrir la hausse du coût des fournitures et des services pendant cette période. Cet argent ne s’est jamais matérialisé.

  • La hausse de 4 % des primes d’assurance incluse dans le budget 2014 s’ajoute à une hausse de 4,1 % en vigueur depuis le 1er janvier. Ces hausses coûteront aux commissions scolaires près de 3 millions de dollars chaque année.

  • Les tarifs de BC Hydro ont augmenté de 9 % en avril 2014. D’autres hausses sont prévues au cours des cinq prochaines années. Elles totaliseront une hausse composée de 28 %. Le gouvernement a-t-il prévu des crédits supplémentaires pour aider les commissions scolaires à couvrir ces hausses? Non.

  • Réseau provincial d’apprentissage : Le ministère de l’Éducation estime que sa mise à niveau en 2014-2015 coûtera 7,1 millions de dollars au départ, puis 4,7 millions de dollars en services. Il ne s’est pas engagé à verser des crédits pour couvrir ces frais.

La commission scolaire 68 (Nanaimo-Ladysmith) doit éliminer 16 postes d’employés au soutien éducatif et 12 postes d’enseignants. À Maple Ridge/Pitt Meadows, la commission scolaire 42 a retranché des postes d’enseignants et 14 postes de soutien éducatif; de plus, les élèves qui prennent l’autobus dans le bassin scolaire régulier devront débourser 215 $ annuellement. La commission de Coquitlam a déclaré qu’elle devra probablement licencier des dizaines d’enseignants et de nombreux employés de soutien en septembre parce qu’elle manque d’argent. Enfin, à New Westminster, une vague de compressions sans précédent dévastera les services aux élèves.

« Il est plus que temps pour ce gouvernement de faire passer les élèves en premier, de se saisir du dossier et de financer adéquatement le réseau de l’éducation », conclut M. Hancock.

Pour en savoir plus, contactez :

Mark Hancock, président du SCFP-C.-B., 604.291.9119



Rob Hewitt, coordonnateur du secteur scolaire au SCFP, 1.250.859.1963



Janet Szliske, conseillère du SCFP en communications, 604.454.7293