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« Pour aspirer à une société civilisée, il faut que l’éducation de la petite enfance et les services de garde soient le fondement de la civilité et de l’espoir, a déclaré l’ex-ambassadeur aux Nations Unies Stephen Lewis devant une salle comble, dans le cadre du colloque Child Care 2020 à Winnipeg. Un régime universel de garderies constitue une condition préalable à l’égalité entre les sexes, en plus d’être d’utilité publique, comme le système de santé et d’éducation. »

Child care 2020 est le plus gros colloque canadien sur les services de garde en dix ans.

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Depuis le 13 novembre, il réunit à Winnipeg près de 600 éducatrices et éducateurs de la petite enfance et en garderie, des universitaires, des chercheurs, des parents et des dirigeants communautaires, syndicaux et politiques. Tous partagent un même but : la création d’un système universel de garderies.

En ce moment, nous disposons d’un assemblage disparate de services, selon un panel pancanadien.

Il n’y a ni programme national d’éducation préscolaire et de garderies, ni politique nationale cohérente.

En plus, le fédéral est ambivalent à l’idée de créer un système réellement universel. La demande en services de garde est en croissance, mais ces services coûtent cher et seulement 23 pour cent des familles ont accès à des places réglementées en garderie.

M. Lewis a, d’une part, félicité les participants au colloque pour leurs efforts d’édification du pays. D’autre part, il a vilipendé les nouvelles mesures annoncées par le gouvernement fédéral conservateur, soit le fractionnement du revenu et la hausse de la prestation pour enfants. Selon lui, ces mesures sont strictement fiscales; elles ne contribuent en rien à l’éducation préscolaire ou aux services de garde. « Jusqu’à présent, a-t-il dit, la seule politique en matière de services de garde qu’on a pu voir est celle du NPD qui prône des frais de 15 $ par jour. »

La première ministre ontarienne Kathleen Wynne, de passage à Winnipeg, est venue s’adresser aux participants. Elle a invité tous les partis politiques fédéraux à débattre des garderies et de l’éducation préscolaire afin de trouver un moyen, à l’échelle nationale, de donner à nos enfants un meilleur départ dans la vie. Le premier ministre manitobain Greg Selinger a déclaré que son gouvernement est d’accord avec le principe global du soutien aux familles et aux enfants et des services de garde accessibles à tous.

Le président national du SCFP Paul Moist a remercié les participants pour leur « militantisme qui garde en vie le rêve d’un système de garderies universel, public, accessible et sans but lucratif ».

Le SCFP commandite fièrement le colloque Childcare 2020, dont les travaux se poursuivent encore pour quelques jours.