Les représentants du SCFP se sont dits inquiets et déçus que la Société d’aide à l’enfance (SAE) du district de Nipissing et de Parry Sound ait laissé la médiation d’hier se terminer sans qu’on soit plus près de conclure une entente qui protégerait les services de protection de l’enfance dans la région.

« La séance avec le médiateur provincial offrait au syndicat et à la SAE l’occasion de trouver un terrain d’entente et d’empêcher que des services vitaux soient perturbés, explique Fran Bélanger, conseillère nationale au SCFP. Malheureusement, la SAE n’avait rien à offrir à ses employés de première ligne, d’administration et de soutien, outre le contrat que 96 pour cent d’entre eux ont rejeté la semaine dernière. Pour nous, dans cet échec transparait l’intention de la SAE de placer ses employés en lock-out à l’échéance du 23 décembre. »

D’ailleurs, dans une lettre du 8 décembre, le directeur général de la SAE de Nipissing et Parry Sound avait avisé tout le personnel que l’employeur « cesserait de verser le salaire de l’ensemble de ses syndiqués […] à compter du 23 décembre 2016 à minuit une ».

Qu’à cela ne tienne, le SCFP a pressé les administrateurs de la SAE de s’atteler à la recherche d’une solution, pour éviter à des enfants et des familles vulnérables de perdre d’importants services.

« Pour négocier, nous avons besoin d’un partenaire aussi résolu que nous à défendre la qualité des services de protection de l’enfance », ajoute Mme Bélanger.

« Pour satisfaire les membres du SCFP, le projet d’entente devra contribuer à assurer la sécurité des enfants et des jeunes de nos communautés nordiques », conclut Debbie Hill, présidente du SCFP 2049, le syndicat des employés de la SAE de Nipissing et Parry Sound.