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Plus de la moitié (53,5 pour cent) des victimes de violence familiale rapportent avoir vécu au moins un type d’acte abusif au travail ou à proximité de leur lieu de travail. Plus de 40 pour cent des victimes de violence familiale se sont confiées à un ou une collègue de travail. Près de 10 pour cent rapportent avoir perdu leur travail à cause de la violence familiale.

Ce ne sont que quelques-uns des résultats dévoilés par une nouvelle enquête intitulée Peut-on être en sécurité au travail quand on ne l’est pas à la maison? Cette enquête a été réalisée par le Congrès du travail du Canada et l’Université Western Ontario, du 6 décembre 2013 au 6 juin 2014, auprès de plus de 8 000 personnes.

L’enquête s’intéresse à plusieurs questions, comme l’impact de la violence familiale au travail, le taux de signalement, le soutien reçu et les perceptions.

Les résultats de l’enquête pourraient servir à améliorer les lois, les politiques et les pratiques afin de rendre nos milieux de travail plus sûrs, de lever les préjugés envers les victimes et de tenir les agresseurs responsables de leurs actes. On souhaite particulièrement changer la loi pour obliger les employeurs à protéger les travailleurs et travailleuses contre la violence familiale, à éviter toute discrimination à l’endroit des victimes de violence familiale, ainsi qu’à accommoder l’horaire des victimes ou à leur accorder un congé payé.

La publication de ce rapport s’inscrit dans une série de gestes que posent les syndicats et les organismes citoyens du 25 novembre au 6 décembre en vue de sensibiliser la population aux effets de la violence faite aux femmes. Le 6 décembre est la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.