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REGINA – La ville, après avoir rappelé les employés à la table pour discuter des retraites, a refusé de négocier plus avant.

Elle affirme maintenant qu’elle rédigera seule un mémoire à l’intention du surintendant pour proposer un plan qui s’écarte significativement de la lettre d’intention dûment signée.

« Au lieu de finaliser une proposition de résolution du conflit avec les membres du régime, la ville a décidé de faire cavalier seul et de tourner le dos aux progrès déjà accomplis, explique Kirby Benning, président du Comité sur le régime de retraite et les avantages sociaux. Elle a démontré clairement qu’elle refuse de discuter d’un mécanisme de résolution du différent ou de soutenir l’entente que nous avons signée avec elle. »

« Laisser la décision entièrement entre les mains du surintendant suscite énormément d’incertitude chez les retraités et les travailleurs, ajoute John Gangl, employé municipal à la retraite et membre du comité de négociation. Nous préférerions résoudre ce litige en œuvrant ensemble à la mise en œuvre de l’entente négociée. »

En mai 2013, après plusieurs années de pourparlers ardus, la ville de Regina, à travers les administrateurs du régime, et le Comité sur le régime de retraite et les avantages sociaux des employés avaient signé une lettre d’entente sur une série d’importants changements qui réduisaient de 25 pour cent les coûts du régime, en plus de rendre celui-ci plus stable, plus durable et plus abordable pour les deux parties, tout en offrant encore de modestes prestations déterminées.

Cette entente réglait les aspects financiers du plan, mais le gouvernement provincial avait soulevé un point quant à sa gouvernance. Les parties s’étaient engagées à résoudre ce point.

À la fin de 2013, la ville a soudainement cessé d’appuyer l’entente, prétendant que le provincial ne pourrait pas la mettre en œuvre, contrairement à ce qu’elle affirmait à sa signature. D’ailleurs, depuis sa signature, la ville n’a transmis aux employés aucune correspondance du surintendant ou de la province qui justifierait un changement de cap aussi abrupt.

« La ville semble préférer faire ses représentations seule, au lieu de négocier une entente, conclut M. Benning. Nous lui demandons de cesser de faire de l’obstruction et de collaborer avec les groupes d’employés à la mise en œuvre de l’entente qui lui permettra d’économiser de l’argent tout en offrant aux employés une modeste prestation de retraite déterminée, comme elle s’y est engagée. »

On trouvera toute la correspondance avec le provincial et la ville à l’adresse www.honourourdeal.ca.