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Kevin Wilson | SCFP Communication

La solidarité, comme la connaissance, n’a pas de frontière. Supriya Syal, de la section locale 3902 du SCFP, en est la preuve vivante. Son implication au sein du mouvement syndical a débuté en Inde et elle se poursuit aujourd’hui à l’Université de Toronto.

 « Je viens d’une famille syndicale et l’idée de l’action collective m’a toujours enthousiasmée », a affirmé Supriya Syal. Maintenant boursière de recherches postdoctorales de l’Université de Toronto, Mme Syal est présidente de l’unité 5 de la section locale 3902 du SCFP, qui tente d’obtenir sa première convention collective. 

« Nous venons de former notre unité. Tout en tenant compte du mandat plus large de la section locale, je représente les boursiers de recherches postdoctorales afin que leurs intérêts soient défendus auprès de l’employeur », a-t-elle précisé. 

Supriya Syal siège également au comité de négociation de l’unité, en plus de son travail postdoctoral en psychologie et en neuroscience. « Le contexte postdoctoral est un créneau universitaire
spécial », a-t-elle souligné. 

« Dernièrement, on a beaucoup parlé, dans le milieu universitaire, de l’expérience postdoctorale, du fait qu’elle se prolonge de plus en plus, que nous créons beaucoup plus de doctorants que de postes d’enseignants à l’université, qu’il faut commencer à voir les déficits d’infrastructure des universités et se demander ce que cela révèle de notre société, que nous offrons des salaires
de misère à ceux qui ont obtenu le diplôme le plus élevé qui soit et qui consacrent leur vie à la recherche. Je crois que la syndicalisation des postdocs s’inscrit dans ce dialogue – c’est-à-dire qu’une meilleure vie doit être possible. »

Avec son travail postdoctoral, les négociations pour une première convention collective avec l’Université de Toronto et ses fonctions de présidente de l’unité postdoctorale de la section locale 3902 du SCFP, il ne lui reste plus beaucoup de temps à consacrer à d’autres activités. Malgré tout, Mme Syal et son partenaire réussissent à profiter des nombreux lieux, sons, odeurs et goûts qui font de Toronto une ville si intéressante. 

« C’est de plus en plus difficile de le faire, mais nous aimons beaucoup nous rendre aux magnifiques plages qu’offre la ville », a-t-elle indiqué.