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La section locale 101 du SCFP, qui représente les cols blancs en grève de la Ville de London, demande au conseil municipal de prendre des mesures pour mettre fin à cette grève dès que possible, au moment où le conseil se prépare à une réunion spéciale prévue ce soir.

« Le conseil municipal devrait prendre cette occasion pour discuter des façons de mettre fin à cette grève », a déclaré Mme Shelley Navarroli, présidente de la section locale 101 du SCFP. « En tant que dirigeants élus, ils devraient demander pourquoi les travailleurs sont encore en grève, alors que nous avons proposé différentes options pour mettre fin à cette grève, y compris l’envoi des questions en suspens à une tierce partie neutre pour l’arbitrage afin que les travailleurs puissent retourner au service des résidents de London. »

Un grand nombre des services offerts par les cols blancs ont été touchés par la grève, notamment les permis de construction, ce qui a un effet sur la construction et les entreprises des métiers, les services aux clients d’Ontario Works, la fermeture des bureaux de tourisme de London et les bureaux d’enregistrement aux programmes récréatifs destinés aux enfants. « Le conseil doit poser à la haute direction les questions pour lesquelles nous n’avons pas pu obtenir une réponse directe », a déclaré Mme Navarroli. « En tant que dirigeants élus, ils devraient poser les questions suivantes :

  • Quelles sont les intentions cachées de la Ville qui l’empêche de régler cette grève?
  • Pourquoi la Ville n’a-t-elle pas répondu à la dernière proposition du syndicat concernant les questions en suspens, en décidant de revenir à ses positions d’origine, avec des changements mineurs?
  • Pourquoi les représentants de la ville à la table de négociation ne suivent-ils pas le mantra du maire selon lequel la négociation, c’est donner et prendre, alors que tout ce que la Ville veut faire, c’est forcer l’élimination des avantages contractuels sans démontrer la nécessité de le faire?
  • Pourquoi la Ville n’a-t-elle pas été en mesure de démontrer la nécessité de l’élimination des avantages contractuels qui a mené à la grève? Pourquoi la Ville n’est-elle pas disposée à avoir des discussions complètes sur ses besoins, afin que les deux parties puissent tenter de trouver une solution aux questions en suspens pour régler la grève?
  • Pourquoi la Ville tient-elle en otage les services publics en raison des questions en suspens qui sont de nature interne, comme le processus d’évaluation des emplois et les clauses d’ancienneté concernant les promotions?
  • Comment va la grève va-t-elle se terminer si la Ville refuse de négocier et refuse l’offre du syndicat d’envoyer les questions en suspens à l’arbitrage?

« Nos membres veulent retourner au travail pour servir les résidents de London », a poursuivi Mme Navarroli. « Nous avons fait des compromis sur les questions en suspens, mais la Ville n’a pas bougé, et la grève ne se terminera pas si la Ville n’est pas disposée à négocier ou refuse notre offre d’aller en arbitrage. Le conseil doit donc prendre l’initiative et chercher des façons de mettre fin à cette grève. En tant que dirigeants, c’est leur responsabilité de chercher une solution à la grève qui touche la Ville de London. »

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Shelley Navarroli
Présidente de la section locale 101 du SCFP
 519-432-6695

Fred Blake
Conseiller syndical du SCFP
 519-433-1754

James Chai
Services des communications du SCFP
 416-458-3983