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TORONTO – La Résidence Wexford, la maison de soins infirmiers torontoise où un patient a été assassiné brutalement par un corésident en 2013, réduit les soins aux patients de 200 heures par semaine. Ses employés de première ligne jugent cette mesure dangereuse. Ceux-ci tiendront une conférence de presse le jeudi 9 avril à 11 h 30 à la Salle des médias de l’Assemblée législative ontarienne.

Après qu’un patient de 72 ans eut été battu à mort à la Résidence Wexford, les infirmières auxiliaires autorisées et les préposées aux services de soutien à la personne (PSSP) avaient promis de faire pression pour obtenir du provincial une norme de soins obligatoire.

« Nous avions promis de ne plus nous taire lorsqu’on coupe dans les soins aux patients et la sécurité, explique Claudia George, PSSP à Wexford. C’est pourquoi nous sonnons l’alarme : la sécurité des patients est en jeu. Nous fonctionnons déjà avec le strict minimum en termes de soins et de personnel. En retranchant 200 heures de soins, on court un risque accru de maltraitance entre patients. »

Mme George œuvre dans les soins de longue durée depuis plus de 30 ans. Elle a constaté, au fil de sa carrière, une augmentation « énorme » des besoins et de l’âge des patients, sans que les soins suivent cette courbe. « Nous demandons au ministre de la Santé de mieux protéger les patients, de cesser de couper et d’investir dans les soins », ajoute-t-elle.

Outre Mme George, la conférence de presse de jeudi mettra en vedette Tom Carrothers du Family Council (Network 4) et Candace Rennick, secrétaire-trésorière de la division ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Ontario).

Le niveau de soins et de dotation en personnel est plus bas en Ontario que dans les autres provinces. Selon Mme Rennick, il n’est pas rare qu’un PSSP s’occupe de 15 à 20 patients, voire de 24 à 30 patients par étage la nuit : « Nous avons tous les éléments requis pour démontrer un lien entre la dotation en personnel, la qualité des soins et la sécurité. Il est temps que le gouvernement ontarien accorde de l’importance aux soins et à la sécurité des patients en adoptant une norme de quatre heures de soins par jour. »

Pour en savoir plus, contactez :

Stella Yeadon

Service des communications du SCFP

 416-559-9300