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LONDON, ON – Les cols blancs municipaux de London représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) pressent la direction municipale de revenir à la table des négociations avec une attitude différente, prête à négocier et à conclure une convention collective raisonnable, afin de permettre aux travailleurs de continuer à fournir les services sur lesquels comptent les citoyens.

« Oui, c’est encourageant d’entendre le maire Brown dire qu’il “s’attend à ce que les parties trouvent une solution” qui permettrait d’éviter un arrêt de travail, raconte la présidente du SCFP 101, Shelley Navarroli. Nous espérons que la direction municipale entendra son message et qu’elle reviendra à la table des négociations. Nous étions prêts à négocier dès le premier jour, mais, jusqu’à présent, la direction s’est avérée mal préparée et réticente à négocier. Pire, elle ne semble pas réaliser l’impact qu’aurait un arrêt de travail sur les citoyens. »

Mme Navarroli fait référence aux commentaires formulés par des représentants de la ville qui cherchent à minimiser l’impact qu’aurait la perte temporaire des services prodigués par les 750 cols blancs si ceux-ci étaient contraints à débrayer par l’incapacité de la direction à négocier équitablement. « Nos membres prodiguent des services critiques au quotidien de la population, poursuit Mme Navarroli. Par exemple, nous avons plus de 200 membres affectés au programme Ontario au travail; ils viennent en aide à plus de 19 000 citoyens et leurs proches. Un arrêt de travail aurait de graves répercussions sur de tels services. Même chose pour l’industrie de la construction qui sera paralysée sans permis ni inspections. Faire croire qu’un arrêt de travail aura “un effet estompé”, alors qu’on parle du gagne-pain de citoyens, c’est faire preuve d’une incompréhension flagrante de l’importance des services prodigués par nos membres. »

« C’est ce genre d’attitude, ce genre de manque de respect, que nous constatons à la table des négociations, ajoute-t-elle. Et c’est pourquoi nous en sommes rendus là. Cela dit, nous comptons sur l’ascendant du maire Brown pour remettre ce train sur les rails et ramener la direction à la table, avec une nouvelle attitude, prête à conclure une convention collective équitable. »

Il y aura des séances de médiation les 21 et 22 mai. La convention collective est échue depuis le 31 décembre 2014. « Nos membres sont fiers des services qu’ils prodiguent aux citoyens de London, conclut Mme Navarroli. Nous entrons en médiation avec un seul objectif en tête : conclure une convention collective raisonnable pour protéger les services et éviter un arrêt de travail. »

Le SCFP 101 représente plus de 750 cols blancs qui fournissent des services municipaux. Ces personnes sont affectées à la gestion des eaux et des eaux usées, aux finances et à l’administration, à l’inspection des bâtiments et des propriétés, à l’application des règlements, au tourisme, à la gestion de la circulation, à la gestion des travaux routiers, aux inscriptions aux activités de loisirs, aux services sociaux, aux services de l’offensive provinciale, à la gestion de l’éclairage et des feux de circulation, à l’informatique, etc. Ils seront en position légale de grève ou de lockout le 23 mai.

Pour en savoir plus, contactez :

Shelley Navarroli

Présidente du SCFP 101

 519-432-6695

Fred Blake

Conseiller national du SCFP

 519-433-1754

James Chai

Service des communications du SCFP

 905-739-3999